La société punitive est un des derniers cours de Michel Foucault à paraître.
Considéré comme préparatoire à Surveiller et punir, l’ouvrage qui le suivra deux ans après, il est cependant bien plus que cela : une archive. Il donne à voir une pensée au travail, aborde des pistes qui ne seront pas suivies, des hypothèses dont on justifie qu’elles soient abandonnées (…)
La société punitive est un des derniers cours de Michel Foucault à paraître.
Considéré comme préparatoire à Surveiller et punir, l’ouvrage qui le suivra deux ans après, il est cependant bien plus que cela : une archive. Il donne à voir une pensée au travail, aborde des pistes qui ne seront pas suivies, des hypothèses dont on justifie qu’elles soient abandonnées (…)
Haim Burstin,professeur d’Histoire moderne à l’Université de Milano-Bicocca, est invité pour le mois de novembre par l’Université d’Aix-Marseille et par l’UMR TELEMME. Spécialiste mondialement reconnu du Paris révolutionnaire, il l’aborde avec la volonté d’explorer toutes les potentialités d’une approche monographique nourrie par la tradition italienne de la micro-storia, ce qui lui permet d’envisager le politique (…)
Par la capacité de mise en réseau des lieux et des hommes, les technologies d’information et de communication constituent des outils indispensables aux stratégies de valorisation des savoirs sur les migrations, notamment dans la mise en perspectives sociohistorique du phénomène migratoire ainsi que dans l’émergence des mémoires s’y référant. La mobilisation des usages numériques en vue de valoriser les mémoires des migrations réinterroge-elle le champ du patrimoine ?
Témoins de l’emprise de la société aixoise sur la campagne sous l’Ancien Régime, les domaines bastidaires sont aujourd’hui largement menacés par l’expansion urbaine. Leur protection et leur valorisation sont les enjeux de cette étude. Mais surtout, il s’agit de mieux connaître et analyser la genèse de ces ensembles et leur rôle dans la constitution d’un paysage.
Atelier Date(s) : du 14 mai 2014 14 h 00 au 14 mai 2014 17 h 00 Lieu : salle Temime Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe : Glesener Thomas Cohen Déborah PROGRAMME Deborah Cohen et Thomas Glesener, AMU-CNRS,… Lire la suite »Histoire et sciences sociales – Faire autorité en religion
Attachée à une histoire linéaire des styles généralisée au XIXe siècle, l’historiographie de l’art des Lumières distingue spontanément, en les opposant, la sensibilité rocaille et l’émergence d’un goût « à l’antique » dans l’Europe du XVIIIe siècle. En résultent la normalisation et la partition du siècle en deux périodes stylistiques, consécutives et surtout catégoriques – c’est-à-dire réactives l’une à l’autre : l’art « rococo » contre l’art « néoclassique ».
Spécialiste des relations interculturelles en Méditerranée entre le XVIIe et le XIXe siècle, Mathieu Grenet inscrit ses travaux dans un champ historiographique en plein renouvellement qui réinterroge les relations entre Orient et Occident, en cherchant à dépasser les modèles interprétatifs dominants qui ont tour à tour mis l’accent sur l’antagonisme, l’irénisme ou la médiation. Privilégiant les espaces d’entre-deux et multipliant les lieux d’observation (…)
Historienne du travail à l’époque moderne, notamment dans les industries de la laine et du verre, C. Maitte dialoguera avec P. Fournier, spécialiste des enquêtes ethnographiques en milieu industriel. Nous nous interrogerons sur les conditions de possibilité et les apports d’une « observation » des pratiques, en histoire et en sociologie, ainsi que sur l’usage que l’ethnographie peut faire de la dimension diachronique.
Simona Cerutti est historienne, Directrice d’études à l’EHESS ; s’inscrivant dans la filiation de la microstoria italienne, elle en a renouvelé les apports, en dialogue permanent (et discret) avec la sociologie boltanskienne et l’ethnométhodologie. Simona Cerutti publie un livre important à plusieurs titres : en ce qu’il questionne la construction de catégories que l’on croit connaître (…)
