La vie moderne a bouleversé nos sens. Le progrès technique, la vie urbaine, le consumérisme ont sollicité la vue comme jamais auparavant. Aujourd’hui, la multiplication infinie des images dans notre vie quotidienne, faisant de chaque individu un producteur et un consommateur d’images, semble ouvrir un nouveau chapitre dans la longue histoire des liens entre modernité et culture visuelle. Quel sens donner à ce changement?
Prochaine séance du séminaire inter-laboratoires MMSH « Les Esclavages en Méditerranée », mercredi 2 février, 14h00-17h00, salle Paul-Albert Février (PAF)
Colloque international, du 2 au 4 février 2022 à l’université de la Réunion et par Zoom.
Troisième séance du séminaire Esclavages en Méditerranée avec Mohamed Ouerfelli (IREMAM) et Henri Medard (IMAF).
Comment écrit-on l’anthropologie? Il y a longtemps que les anthropologues ont renoncé au mirage de l’extériorité que leur procure leur position d’observateur. Ils assument aujourd’hui que leur présence participe pleinement pleinement à la formalisation des situations qu’ils observent. Quelle place dès lors pour l’enquêteur dans le récit de l’enquête? Que devient le carnet de terrain quand il devient carnet intime? Quelles sont les possibilités et les risques d’une discipline qui renouvelle ses liens avec la littérature et travaille ses modèles et ses narrations aux frontières de la fiction?
Journée organisée par l’UMR TELEMMe (Aix-Marseille Université, CNRS) et le Centre Norbert Elias (Aix-Marseille Université, Avignon Université, École des hautes études en sciences sociales, CNRS), dans le cadre du cycle La Recherche & la Cité.
En mai 1590, Henri IV met le siège devant sa capitale catholique qui refuse de le reconnaître. Pendant 4 mois plus aucune nourriture n’entre dans Paris. Comment les Parisiens ont-ils vécu les uns avec les autres pendant ces heures terribles ? Comment s’est organisé le vivre ensemble ? Qu’est ce qui fit tenir les hommes et les femmes de ces jours sans pain ?
Dans cette deuxième séance, nous nous pencherons sur trois approches permettant de retrouver des traces d’auralité. La plus intuitive est sûrement l’écoute directe, à partir d’enregistrements sonores, qu’il faut cependant aussi écouter, analyser et transcrire en mots pour l’Autre lecteur. D’une certaine façon, ce travail rejoint celui des chroniqueurs et voyageurs anciens qui mobilisent des souvenirs auditifs et les mettent en mots pour construire un récit parlant et sonnant pour leur lecteur. Bien souvent, cette auralité littéraire ne vise pas seulement l’effet de réel ni même la précision sonore. Les jeux d’écriture, les habitudes installées par la rhétorique, les ‘façons de dire’ et la mémoire littéraire enrichissent le récit en y instillant de multiples échos sonores. D’un autre côté, cette écriture de l’auralité peut être profondément conditionnée par la pensée philosophique, religieuse et même médicale du son et de l’audition. La mise en récit d’une situation d’écoute peut de fait éclairer plus les caractères des personnages évoqués et les émotions qui les habitent que leur environnement sonore réel.
Following an interdisciplinary approach, this permanent seminars, articulated in 8 monthly virtual sessions during the academic year 2021-2022, envisages experimenting with a new transversal training, based on research in the Humanities and Social Sciences, by proposing to students of the CIVIS Consortium (bachelor’s, master’s, doctorate) to analyze the contemporary history of the relationship between museums and democracy.
