Cohabitations : espaces, acteurs, représentations
La cohabitation — fait d’habiter ensemble — génère des dynamiques complexes entre individus, groupes humains et non humains, au sein d’espaces partagés.
La cohabitation — fait d’habiter ensemble — génère des dynamiques complexes entre individus, groupes humains et non humains, au sein d’espaces partagés.
Journée Jeunes chercheur·euses TELEMMe Date(s) : du 29 mai 2024 8 h 30 au 29 mai 2024 17 h 00 Lieu : salle Duby, MMSH, Aix en provence Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe : Allen Claire Aparis-Jutard Léna… Lire la suite »Nocturnes : espaces et pratiques de la nuit
Journées Jeunes Chercheur·ses du REHAL
Les habitant·es acteur·ices du logement
Du trou de mémoire à l’amnésie et de l’inattention au déni, l’oubli se caractérise par la perte partielle ou totale, momentanée ou définitive, de souvenirs d’événements, de représentations et d’espaces vécus, qu’ils soient intimes ou partagés. En ce sens, l’oubli se définit en miroir de la mémoire et fait partie intégrante de la construction d’identités individuelles et collectives. Dans la manière dont il se fabrique, il s’appréhende comme un processus sociopolitique et culturel volontaire, inconscient et/ou subi. Cette journée d’étude sera l’occasion d’aborder la construction de l’oubli, élaborée à des échelles spatiales et temporelles plus ou moins étendues, et mettant en tension une diversité d’acteur·ices
Au sein des sociétés, l’accès à la reconnaissance est inégal : des individus, groupes, courants de pensée et pratiques peinent à exister tant dans les discours que dans les représentations. En les occultant, l’invisibilisation sociale, « processus dont la conséquence ultime est l’impossibilité de participer à la vie sociale(1) », contribue au maintien d’un consensus qui profite aux dominant·es. (…)
Des guerres de Religion aux contentieux administratifs, des zones à défendre aux débats scolastiques, des manifestations altermondialistes aux disputes conjugales, la pluralité des formes du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets.
Collectifs, animaux, objets, intelligences artificielles sont autant de catégories qui aujourd’hui questionnent les contours du concept d’acteur en sciences humaines et sociales. L’acteur·rice se caractérise comme celui ou celle qui agit, qui mène une action, ou encore qui interprète. Au-delà de cette définition, de nombreuses déclinaisons (…)
Le concept peut paraître trivial. On le côtoie quotidiennement dans des contextes aussi éloignés que le temps de travail ou le temps de cuisson. Dans nos disciplines, quelles qu’elles soient, on le rencontre par l’intermédiaire d’un champ lexical qui y a trait : durées, périodes, rythmes, cycles, événements et bien d’autres.
Qu’il soit naturel, social, familial, artistique, intellectuel ou numérique, l’environnement semble transcender, par sa polysémie, les champs disciplinaires. Au-delà de sa connotation strictement écologiste, fruit d’une médiatisation croissante, la notion invite à interroger, plus largement, toute forme d’interaction entre des acteurs et ce qui les entoure.
Depuis les années 1980, le material turn a reçu un écho particulièrement vif parmi les sciences humaines et sociales. Les travaux inscrits dans son sillage ont conduit à dépasser l’apparente banalité des choses du quotidien, tout en reconsidérant les limites traditionnelles entre sujets et objets.