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Arts et relations entre les Arts. L’ornement religieux : de l’église au temple de la raison (1750-1820)

Séminaire

Date(s) : du 24 octobre 2012 14 h 00 au 24 octobre 2012 16 h 30

Lieu : salle Temime

Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :

Groupe(s) organisateur(s) :


PRÉSENTATION

Les recherches portant sur l’ornement religieux se sont souvent concentrées sur le maître-autel qui constitue, de fait, le point central de l’espace ecclésial. D’autres focus doivent cependant être envisagés pour une compréhension plus large de la question ornementale au XVIIIe siècle. A ce titre les chaires à prêcher sont partie prenante dans le vaste débat animé par des théoriciens et architectes cherchant à définir un « bon goût » souvent problématique au regard de la spécificité et de la complexité d’une église, support du fait religieux mais également politique et social… A partir des traités théoriques, l’intervention d’Emilie Roffidal-Motte se propose de préciser les tensions et les tendances contradictoires qui animent les débats, ainsi que la distance entre théorie et réalité.

Pour sa part, Sébastien Bontemps tente de définir l’évolution des formes et des thèmes de l’ornement sculpté du chœur liturgique, de l’église néo-classique, de type basilical, au temple de l’Être Suprême, dont l’originalité influence encore le clergé français à la Restauration (à travers les exemples des nouvelles églises construites dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.


PROGRAMME

Sébastien Bontemps, docteur en histoire de l’art. ATER à l’Université Aix-Marseille
Tendances et contradictions de l’ornementation des chaires à prêcher en France

Emilie Roffidal-Motte, docteur en histoire de l’art
L’évolution de l’ornement sculpté du chœur liturgique : de l’église gallicane au Temple de l’Etre Suprême