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Ce que compter veut dire en situation impériale et coloniale. XIXe–XXe siècle

Crédit de l’image « Tiébissou. Pesée de coton sur le marché, 1930-1950, Côte d’Ivoire », Archives nationales d’outre-mer, 30Fi 46/32. © ANOM

Colloque

Date(s) : du 19 décembre 2024 9 h 00 au 20 décembre 2024 16 h 45

Lieu : Ministères économiques et financiers. Centre de conférences Pierre Mendès France, 139, rue de Bercy, 75012 Paris

Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :

Projet organisateur : COCOLE

Partenaires :

  • ANR
  • IDHES
  • IGPDE
  • IRHIS
  • Université de Lille

PRÉSENTATION

Ce colloque se penchera sur les approches comptables et statistiques en contexte impérial et colonial (cartes thématiques, enquêtes de terrain, séries statistiques démographiques ou économiques, etc.) pour en tirer toutes les informations qu’elles sont susceptibles de fournir sur les sociétés et comprendre les situations qu’elles cherchent à éclairer.

Comité scientifique du colloque :

  • Fabien Cardoni (IGPDE, IDHE.S)
  • Samuël Coghe (université de Gand, Belgique)
  • Xavier Daumalin (Aix-Marseille université, TELEMMe)
  • Babacar Fall (université Cheikh-Anta-Diop de Dakar-IEA de Saint-Louis du Sénégal)
  • Olivier Feiertag (université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, IDHE.S)
  • Annick Lacroix (université de Nanterre Paris Ouest, IDHE.S)
  • Emmanuelle Sibeud (université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, IDHE.S)
  • Béatrice Touchelay (université de Lille, IRHiS)

Contact : recherche.igpde@finances.gouv.fr

Colloque organisé par l’Institut de la gestion publique et du développement économique (Ministères économiques et financiers) et son Comité pour l’histoire économique et financière de la France.


PROGRAMME

Jeudi 19 décembre 2024

Café d’accueil

9h30. Ouverture
Marie Niedergang, directrice générale de l’IGPDE

9h40. Introduction
Béatrice Touchelay (université de Lille, IRHiS)

10h. Conférence inaugurale

Compter en situation coloniale: continuités, legs et transferts
Anton Perdoncin (CNRS, Centre nantais de sociologie)

Pause

11h. Session 1. Chiffres et transitions début et fin d’empires

Présidente: Emmanuelle Sibeud (université Paris 8, IDHE.S)

Statistique royale malgache et statistique coloniale à Madagascar à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle
Alex Claudio Randriamahefa (université d’Antananarivo, Madagascar)

La comptabilité nationale du Cameroun à l’épreuve de l’héritage colonial et de la coopération internationale 1951-1972
Marius de Batchouo Moifo Fonkou (université de Lille, IRHiS)

Compter les « Français » en Algérie après l’indépendance
Inès Baude (CESSP, École des hautes études en sciences sociales-CESDIP, université Saint-Quentin-en-Yvelines)

Questions

13h. Pause déjeuner

14h30. Session 2. Usages et instrumentalisations des chiffres
1. Par les autorités coloniales

Présidente: Béatrice Touchelay (université de Lille, IRHiS)

Convaincre par les chiffres: les stratégies statistiques de l’administration coloniale française au Cameroun face à la Société des Nations et l’Onu 1916-1960
Sedric Darlyl Ntemfack (université de Dschang, Cameroun)

Quand les chiffres questionnent le passé. Les statistiques touristiques au Cameroun sous administration française 1930-1960
Paul Derrick Dang A Goufan (École normale supérieure d’enseignement technique, université d’Ebolowa, Cameroun)

Questions

16h. Pause

16h15. Session 3. Usages et instrumentalisations des chiffres
1. Par les milieux économiques

Président: Fabien Cardoni (IGPDE, IDHE.S)

Une guerre des chiffres. Marseille, l’Afrique occidentale française et le marché des oléagineux au temps de l’Union française 1946-1958
Fabien Bartolotti (Aix-Marseille université, TELEMMe)

Les bilans truqués ou les aléas des chiffres en Guadeloupe 1910-1951
Marie-Christine Touchelay (lycée de Basse-Terre, Guadeloupe, IDHE.S)

Questions

Vendredi 20 décembre 2024

8h30. Café d’accueil

9h. Session 4. Compter pour gérer et administrer les colonies

Président: Xavier Daumalin (Aix-Marseille université, TELEMMe)

Statistiques publiques, monnaies et unités de mesure dans l’Empire colonial français : l’exemple du Sénégal 1817-1853
Alioune Mbaye (université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Sénégal)

Chiffrer les paiements internationaux dans l’Empire français : l’invention du compte d’opérations 1853-1945
Olivier Feiertag (université Paris 1 Panthéon Sorbonne)

Les politiques et les mécanismes de comptage et de production des chiffres au Cameroun sous administration franco-britannique 1921-1960
Éric Marcel Onana (université de Yaoundé, Cameroun)

Questions

11h. Pause

11h15. Session 5. Quand les chiffres invisibilisent des groupes

Président: Samuël Coghe (université de Gand, Belgique)

« Quant aux femmes travaillant dans les maisons de tolérance, il n’en a pas été tenu compte » : l’enregistrement des migrations japonaises dans le Nord de l’Indochine 1890-1920
Nina Lauret (École des hautes études en sciences sociales)

Données chiffrées et écriture de l’histoire des présences économiques asiatiques au Cameroun sous domination occidentale: une réalité coloniale mineure? 1933-1960
Amadou Souleymanou (université de Douala, Cameroun)

Questions

12h45. Pause déjeuner

14h15. Session 6. Ce que les chiffres disent des sociétés colonisées

Présidente: Annick Lacroix (université de Nanterre Paris Ouest, IDHE.S)

Une colonie en chiffres: l’exemple de la section indochinoise de l’Exposition coloniale de Marseille de 1922
Aurélia Dusserre (Aix-Marseille université, Iremam)

Bilan macro-économique de la consommation alimentaire urbaine au Congo belge, années 1950
Louise Barré (université de Gand, Laboratoire des Afriques dans le monde)

Analyse des déterminants des divorces au Sénégal à l’époque coloniale : les enseignements des données des archives judiciaires
Karine Marazyan (université de Rouen Normandie, Lasta)

Questions

16H45. Conclusion
Babacar Fall (université Cheikh-Anta-Diop de Dakar-Institut d’études avancées de Saint-Louis du Sénégal)