Séminaire
Date(s) : du 15 février 2018 15 h 00 au 15 février 2018 17 h 00
Lieu : salle101, MMSH
Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :
Groupe(s) organisateur(s) :
PRÉSENTATION
Les révoltes lyonnaises des Canuts en novembre 1831 et avril 1834, sont aujourd’hui envisagées comme les premiers grands conflits sociaux urbains de l’ère moderne en Europe. Si les témoignages écrits ne manquent pas à leur sujet, les textes littéraires sont rares, et plus encore les textes poétiques.
C’est une femme, Marceline Desbordes-Valmore, qui dès 1834 écrit des vers remarquables sur la répression de l’insurrection, qu’elle ne pourra tous publier alors. Elle fait ainsi entendre, au sein du romantisme français, une nouvelle poésie sociale et politique, qui étonne par rapport à l’image d’une poésie féminine amoureuse qui lui est le plus souvent attachée, et qui touche encore aujourd’hui.
PROGRAMME
Nicole Cadène, Historienne, GEFEM-GECRIS
Introduction
Christine Planté – Professeure émérite de littérature française et d’études sur le genre, Université de Lyon 2, UMR IHRIM 5317
Marceline Desbordes-Valmore, une poète face à la répression de l’insurrection lyonnaise de 1834
Marceline Desbordes-Valmore, une poète face à la répression de l’insurrection lyonnaise de 1834