Les associations volontaires pour la protection et la valorisation du patrimoine entre XIXe et XXe siècles : expériences de recherche dans les pays de la Méditerranée

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PRÉSENTATION

Le città e le campagne europee subiscono nella seconda metà dell’Ottocento importanti trasformazioni, legate alla modernizzazione delle infrastrutture e all’industrializzazione dei processi produttivi. Di fronte a tali cambiamenti e all’emergere di uno sguardo nostalgico verso la città “sparita”, vedono la luce le prime associazioni volontarie per la protezione del patrimonio storico, artistico e paesaggistico.

Spesso legate ad eventi specifici, tali associazioni si costituiscono in risposta a progetti dei poteri pubblici considerati come un attentato all’integrità della città ereditata dal passato o per difendere luoghi naturali minacciati dallo sviluppo urbano. Tale è il caso dell’Associazione per la difesa di Firenze antica, costituitasi nel 1898, per impedire la distruzione del cuore antico della città o della Société française pour la protection des paysages, fondata nel 1906. Altre iniziative si registrano in quegli anni a Bruxelles, Roma, Losanna e in molte altre città europee e danno inizio ad un movimento civico che, sotto forme diverse, attraversa tutto il XX° secolo per arrivare fino ad oggi.

La giornata di studi vuole far dialogare tra loro esperienze di ricerca che hanno analizzato il ruolo svolto da alcune associazioni volontarie, sia a scala locale che nazionale, nella costruzione di una coscienza comune, insistendo sulla dimensione memoriale e identitaria. Alcuni punti saranno in particolar modo sottolineati, come il ruolo delle élites professionali locali, la dimensione internazionale della mobilitazione della società civile, le interrelazioni con le istituzioni cittadine e con le politiche volte alla costruzione di identità nazionali.

 

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les villes et les campagnes européennes ont connu des transformations importantes liées à la modernisation des infrastructures et à l’industrialisation des processus de production. Face à ces mutations et à l’émergence d’un regard nostalgique sur la ville «disparue», les premières associations volontaires pour la protection du patrimoine historique, artistique et paysager ont vu le jour.

Souvent liées à des événements spécifiques, ces associations se sont constituées en réponse à des projets des pouvoirs publics considérés comme une atteinte à l’intégrité de la ville héritée du passé ou pour la défense de lieux naturels menacés par le développement urbain. C’est le cas de l’Associazione per la difesa di Firenze antica, créée en 1898 pour empêcher la destruction du centre ancien de la ville ou de la Société française pour la protection des paysages, fondée en 1906. D’autres initiatives ont vu le jour à cette période à Bruxelles, Rome, Lausanne et dans de nombreuses autres villes européennes et inaugurent un mouvement civique qui, sous différentes formes, traverse le XXe siècle pour arriver jusqu’à nos jours.

La journée d’études a pour but de rassembler des expériences de recherche qui ont analysé le rôle joué par certaines associations volontaires, tant locales que nationales, dans la construction d’une conscience commune, en insistant sur la dimension mémorielle et identitaire. Certains points seront particulièrement soulignés, tels que le rôle des élites professionnelles locales, la dimension internationale de la mobilisation de la société civile, l’interrelation avec les institutions citadines et les politiques visant à créer des identités nationales.

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PROGRAMME

Emanuela Prinzivalli, Sapienza Università di Roma, Direttrice del Dipartimento Storia Culture Religioni
Saluto ai partecipanti

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