Le travail agricole au prisme des migrations
dans le cadre du projet FINCA & du séminaire MigTrav du LEST
dans le cadre du projet FINCA & du séminaire MigTrav du LEST
Ciudad, vida y prensa en España (siglos 18 y 19).
Nuevas aproximaciones de estudio desde las Humanidades Digitales
Journée organisée par Elisabel LARRIBA AMU-CNRS, TELEMMe : Groupe 2.2 S’informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la Révolution française à nos jours et Álvaro MOLINA, Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED), CARCEM Proyecto I+D+i Cartografías de la ciudad en la Edad Moderna: relatos, imágenes, interpretaciones (PID2020-113380GB-I00 / AEI / 10.13039/501100011033)
L’étude de la vie quotidienne en Espagne à la fin de l’Ancien Régime et au début du Libéralisme par le biais des périodiques a connu un important essor à partir des années 2000 grâce à la politique de numérisation de la presse amorcée par diverses institutions publiques. Depuis, l’amélioration des techniques de digitalisation et de traitement des données a favorisé, dans le cadre des humanités numériques, la mise en pratique de stratégies alternatives dans l’approche et l’analyse de l’information journalistique, ce qui a permis de revisiter des objets d’étude tout en explorant de nouveaux champs de recherche.
Cette journée qui réunit des spécialistes relevant de diverses disciplines sera consacrée aux nouvelles perspectives relatives à l’étude de la vie de la cité -terrain privilégié du quotidien dans les pages des périodiques – en prenant compte des propositions et des expériences issues de l’utilisation de technologies innovantes ou de la conceptualisation et ouverture de nouvelles voies de recherche.
Responsables scientifiques
Gwenaëlle Audren (TELEMME, MMSH, Inspé- AMU)
Nadja Monnet (LAA-LAVUE, délégation CNRS, Telemme, ENSAM)
Maria-Antonietta Impedovo (ADEF, Inspé-AMU)
Claire Fonticelli (LIEU, LAREP, ENSP, IUT-AMU
Co-organisées par Nadja Monnet (LAA-LAVUE, UMR 7218, CNRS, délégation CNRS Telemme) et le groupe de recherche Façons d’être: corps, émotions, récit de soi (Telemme, UMR 7303, Aix-Marseille Université)
Un intérêt croissant se fait sentir sur la place à donner ou le rôle des enfants dans la fabrique de nos territoires de plus en plus urbanisés. Dans la lignée de celui-ci, ces journées d’études interrogeront les espaces de jeux dédiés aux enfances ainsi que l’association quasi systématique faite entre expériences enfantines et jeux : l’enfant joue-t-il toujours ? Pourquoi faire jouer les enfants ? Où et quand se termine le jeu ? Quels sont les impacts du jeu sur les corps enfantins et dans leurs relations avec les adultes ?
Analyser l’Algérie Aujourd’hui:
Terrains, Acteurs, Transformations et Résistances
Journée de clôture du projet de l’Economic Research Forum
Organized by
UMR TELEMMe – Temps, espaces, langages, Europe méridionale, Méditerranée (Université d’Aix Marseille, CNRS)
MIO – Institut Méditerranéen d’Océanologie (Université d’Aix-Marseille, Université de Toulon, CNRS, IRD)
Coordinated by
Daniel Faget (UMR TELEMMe)
Thomas Changeux (MIO)
Anne-Sophie Tribot (UMR TELEMMe)
JOURNÉES D’ÉTUDES DE TERRAIN DU GHFF
ET DE L’ASSOCIATION FORET MEDITERRANEENNE
« Le temps des territoires » en Sainte Baume (Var)
Plan d’Aups, Lundi 7 et mardi 8 novembre 2022
Entre jugements de valeur, discours alarmistes et prophéties de l’innovation, les représentations concernant les transformations induites de la généralisation de l’accès au web et aux réseaux socionumériques sont pléthoriques. Elles alimentent l’idée communément admise d’une crise de la citoyenneté. Cette journée se propose de comprendre comment les travaux de recherche en sciences de l’information et de la communication et dans le domaine de l’éducation permettent de mieux appréhender la citoyenneté numérique. Cette notion protéiforme, dont les contours sont peu stabilisés, désigne de multiples usages informels et éducatifs mais aussi une réponse institutionnelle face aux transformations qui agitent les sociétés contemporaines.
Cette journée d’études sera consacrée aux mutations du combat mémoriel mené, en ce début de XXIe siècle, depuis le monde de la culture espagnol, à travers des formes plurielles de mise en images de la mémoire historique de la guerre civile (1936-1939) et de la dictature franquiste (1939-1975).
Elle est organisée en marge du festival de cinéma espagnol de Marseille Cinehorizontes 2022.
Elle s’articule autour de l’un des films documentaires sélectionnés en compétition au festival cette
année : Pico Reja, la verdad que la tierra esconde, de Remedios Malvárez et Arturo Andújar, Séville, Producciones Singulares (2021, 91 minutes).
Elle est proposée, à des fins de formation continue, au public d’enseignants du secondaire en espagnol et en histoire, grâce à un partenariat avec l’Inspection Pédagogique Régionale d’espagnol de l’académie d’Aix-Marseille.
La question de la « mémoire historique » de la répression franquiste demeure au cœur de l’actualité péninsulaire : en témoignent les milliers de fosses communes en attente d’exhumation qui parsèment encore le pays, les tentatives renouvelées et infructueuses de juger les crimes de la répression, tout comme l’énorme quantité de publications, films, œuvres d’art et produits culturels de toute nature qui y sont consacrés.
Le film documentaire Pico Reja. La verdad que la tierra esconde porte sur une fosse commune actuellement en cours d’exhumation, située dans le principal cimetière de Séville.
Ce cas sera l’occasion de revenir sur les épineux débats de l’impunité des crimes de la dictature et de la gestion publique de ces « lieux de mémoire ». Dans quels mesure les « fantômes du passé » continuent-ils de hanter la société espagnole actuelle ? Comment cette mémoire est-elle véhiculée, socialisée, transmuée par l’art et la culture ? Qu’est-ce que ces traces et images de la dictature qui persistent dans l’Espagne d’aujourd’hui nous disent de la gestion collective d’un passé douloureux ?
Si les systèmes portuaires ont fait l’objet de nombreuses recherches sur les organisations professionnelles du monde maritime, les opérations commerciales, la surveillance migratoire ou encore l’aménagement de l’espace, peu d’études ont abordé la vie quotidienne des quais à l’époque contemporaine sous l’angle des illégalismes et de leur relation aux économies populaires. Autour des courtiers, des dockers ou des marins en escale se déploient une myriade d’activités combinant petite délinquance et services aux travailleurs et voyageurs. De la prostitution au ramassage des déchets, de la restauration au commerce ambulant, ces métiers, qui forment un pan essentiel de la vie portuaire, sont aussi soumis à un contrôle policier croissant depuis la fin du XIXe siècle. Cette journée d’études propose d’interroger ces phénomènes, en croisant les regards disciplinaires et les terrains d’enquête entre Méditerranée et Europe du Nord.