Journées Jeunes Chercheur·ses du REHAL Les habitant·es acteur·ices du logement
Journées Jeunes Chercheur·ses du REHAL
Les habitant·es acteur·ices du logement
Journées Jeunes Chercheur·ses du REHAL
Les habitant·es acteur·ices du logement
Du trou de mémoire à l’amnésie et de l’inattention au déni, l’oubli se caractérise par la perte partielle ou totale, momentanée ou définitive, de souvenirs d’événements, de représentations et d’espaces vécus, qu’ils soient intimes ou partagés. En ce sens, l’oubli se définit en miroir de la mémoire et fait partie intégrante de la construction d’identités individuelles et collectives. Dans la manière dont il se fabrique, il s’appréhende comme un processus sociopolitique et culturel volontaire, inconscient et/ou subi. Cette journée d’étude sera l’occasion d’aborder la construction de l’oubli, élaborée à des échelles spatiales et temporelles plus ou moins étendues, et mettant en tension une diversité d’acteur·ices
Au sein des sociétés, l’accès à la reconnaissance est inégal : des individus, groupes, courants de pensée et pratiques peinent à exister tant dans les discours que dans les représentations. En les occultant, l’invisibilisation sociale, « processus dont la conséquence ultime est l’impossibilité de participer à la vie sociale(1) », contribue au maintien d’un consensus qui profite aux dominant·es. (…)
Des guerres de Religion aux contentieux administratifs, des zones à défendre aux débats scolastiques, des manifestations altermondialistes aux disputes conjugales, la pluralité des formes du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets.
Collectifs, animaux, objets, intelligences artificielles sont autant de catégories qui aujourd’hui questionnent les contours du concept d’acteur en sciences humaines et sociales. L’acteur·rice se caractérise comme celui ou celle qui agit, qui mène une action, ou encore qui interprète. Au-delà de cette définition, de nombreuses déclinaisons (…)
Le concept peut paraître trivial. On le côtoie quotidiennement dans des contextes aussi éloignés que le temps de travail ou le temps de cuisson. Dans nos disciplines, quelles qu’elles soient, on le rencontre par l’intermédiaire d’un champ lexical qui y a trait : durées, périodes, rythmes, cycles, événements et bien d’autres.
Qu’il soit naturel, social, familial, artistique, intellectuel ou numérique, l’environnement semble transcender, par sa polysémie, les champs disciplinaires. Au-delà de sa connotation strictement écologiste, fruit d’une médiatisation croissante, la notion invite à interroger, plus largement, toute forme d’interaction entre des acteurs et ce qui les entoure.
Depuis les années 1980, le material turn a reçu un écho particulièrement vif parmi les sciences humaines et sociales. Les travaux inscrits dans son sillage ont conduit à dépasser l’apparente banalité des choses du quotidien, tout en reconsidérant les limites traditionnelles entre sujets et objets.
Depuis une cinquantaine d’années, les liens entre les sciences économiques et les sciences sociales se sont distendus. Une série de travaux récents a montré la récurrence d’une dimension économique dans la recherche en sciences sociales.
Depuis une soixantaine d’année, une dimension spatiale dans l’étude des rapports sociaux est venue s’ajouter à la traditionnelle dimension temporelle. Le spatial-turn ou tournant spatial a ainsi constitué un tournant épistémologique majeur dans l’ensemble des sciences humaines et sociales, au sens où l’espace est passé du statut de décor et support du jeu social (…)