Analyser l’Algérie Aujourd’hui: Terrains, Acteurs, Transformations et Résistances
Analyser l’Algérie Aujourd’hui:
Terrains, Acteurs, Transformations et Résistances
Journée de clôture du projet de l’Economic Research Forum
Analyser l’Algérie Aujourd’hui:
Terrains, Acteurs, Transformations et Résistances
Journée de clôture du projet de l’Economic Research Forum
Organized by
UMR TELEMMe – Temps, espaces, langages, Europe méridionale, Méditerranée (Université d’Aix Marseille, CNRS)
MIO – Institut Méditerranéen d’Océanologie (Université d’Aix-Marseille, Université de Toulon, CNRS, IRD)
Coordinated by
Daniel Faget (UMR TELEMMe)
Thomas Changeux (MIO)
Anne-Sophie Tribot (UMR TELEMMe)
JOURNÉES D’ÉTUDES DE TERRAIN DU GHFF
ET DE L’ASSOCIATION FORET MEDITERRANEENNE
« Le temps des territoires » en Sainte Baume (Var)
Plan d’Aups, Lundi 7 et mardi 8 novembre 2022
Entre jugements de valeur, discours alarmistes et prophéties de l’innovation, les représentations concernant les transformations induites de la généralisation de l’accès au web et aux réseaux socionumériques sont pléthoriques. Elles alimentent l’idée communément admise d’une crise de la citoyenneté. Cette journée se propose de comprendre comment les travaux de recherche en sciences de l’information et de la communication et dans le domaine de l’éducation permettent de mieux appréhender la citoyenneté numérique. Cette notion protéiforme, dont les contours sont peu stabilisés, désigne de multiples usages informels et éducatifs mais aussi une réponse institutionnelle face aux transformations qui agitent les sociétés contemporaines.
Cette journée d’études sera consacrée aux mutations du combat mémoriel mené, en ce début de XXIe siècle, depuis le monde de la culture espagnol, à travers des formes plurielles de mise en images de la mémoire historique de la guerre civile (1936-1939) et de la dictature franquiste (1939-1975).
Elle est organisée en marge du festival de cinéma espagnol de Marseille Cinehorizontes 2022.
Elle s’articule autour de l’un des films documentaires sélectionnés en compétition au festival cette
année : Pico Reja, la verdad que la tierra esconde, de Remedios Malvárez et Arturo Andújar, Séville, Producciones Singulares (2021, 91 minutes).
Elle est proposée, à des fins de formation continue, au public d’enseignants du secondaire en espagnol et en histoire, grâce à un partenariat avec l’Inspection Pédagogique Régionale d’espagnol de l’académie d’Aix-Marseille.
La question de la « mémoire historique » de la répression franquiste demeure au cœur de l’actualité péninsulaire : en témoignent les milliers de fosses communes en attente d’exhumation qui parsèment encore le pays, les tentatives renouvelées et infructueuses de juger les crimes de la répression, tout comme l’énorme quantité de publications, films, œuvres d’art et produits culturels de toute nature qui y sont consacrés.
Le film documentaire Pico Reja. La verdad que la tierra esconde porte sur une fosse commune actuellement en cours d’exhumation, située dans le principal cimetière de Séville.
Ce cas sera l’occasion de revenir sur les épineux débats de l’impunité des crimes de la dictature et de la gestion publique de ces « lieux de mémoire ». Dans quels mesure les « fantômes du passé » continuent-ils de hanter la société espagnole actuelle ? Comment cette mémoire est-elle véhiculée, socialisée, transmuée par l’art et la culture ? Qu’est-ce que ces traces et images de la dictature qui persistent dans l’Espagne d’aujourd’hui nous disent de la gestion collective d’un passé douloureux ?
Si les systèmes portuaires ont fait l’objet de nombreuses recherches sur les organisations professionnelles du monde maritime, les opérations commerciales, la surveillance migratoire ou encore l’aménagement de l’espace, peu d’études ont abordé la vie quotidienne des quais à l’époque contemporaine sous l’angle des illégalismes et de leur relation aux économies populaires. Autour des courtiers, des dockers ou des marins en escale se déploient une myriade d’activités combinant petite délinquance et services aux travailleurs et voyageurs. De la prostitution au ramassage des déchets, de la restauration au commerce ambulant, ces métiers, qui forment un pan essentiel de la vie portuaire, sont aussi soumis à un contrôle policier croissant depuis la fin du XIXe siècle. Cette journée d’études propose d’interroger ces phénomènes, en croisant les regards disciplinaires et les terrains d’enquête entre Méditerranée et Europe du Nord.
Cette journée d’études porte sur les représentations et les usages du rivage en Méditerranée à l’époque moderne et contemporaine. Le littoral méditerranéen s’offre en effet à une multitude de pratiques -parfois concurrentes, parfois imitées de l’Atlantique et de ses bains de mer-, et où le climat engendre contraintes et opportunités. Historiens, historiens de l’art et anthropologues s’attacheront à cerner la diversité et les spécificités de ces usages.
Depuis vingt ans, l’enchaînement des crises sociales, économiques, identitaires, technologiques, environnementales et aujourd’hui sanitaires et géopolitiques, transforme profondément la manière de fabriquer et de produire de la ville. Les limites de la métropolisation, des gouvernances locales et du néolibéralisme urbain imposent en ce sens de trouver des alternatives effectives et efficaces. Ces perspectives alternatives se retrouvent dans de nouvelles manières d’appréhender les fonctions métropolitaines classiques que sont les transports, le logement, le gouvernement ou encore l’environnement. Dans le même temps l’émergence et l’affirmation des économies sociales et solidaires comme de l’économie circulaire constituent de nouveaux enjeux pour le développement et l’aménagement de nos villes. Cette journée d’étude abordera toutes ces perspectives du point de vue de la pluridisciplinarité et dans une perspective opérationnelle.
Le 7 juin, le projet Mars Imperium, Histoire et mémoires (post)coloniales XIX e -XXIe siècles organise son lancement officiel !
Quatre spécialistes nous feront part de leur expertise et ouvriront le débat sur des sujets qui témoignent d’un important renouvellement scientifique et sociétal autour des questions impériales et coloniales.
Inscrite dans la dynamique de l’exposition Juifs et musulmans de France. De l’Empire à l’Hexagone inaugurée le 4 avril au palais de la Porte Dorée (Paris), cette journée d’étude souhaite contribuer à l’éclairage d’une histoire et de ses acteurs dans ses circulations (du Maghreb colonial à la France métropolitaine).