Chaînes et maillons du commerce du XVIe au XIXe siècle (2/2)
Communication de Romain Facchini : L’historiographie récente a montré que la place des femmes dans le travail n’était pas marginale, y compris dans le cadre du commerce.
Communication de Romain Facchini : L’historiographie récente a montré que la place des femmes dans le travail n’était pas marginale, y compris dans le cadre du commerce.
Sous le règne de Louis XIV, de très nombreuses œuvres d’art ont mis en scène les forçats et les esclaves turcs astreints aux galères du roi. L’exhumation de ce genre méconnu de l’art maritime rappelle que la servitude humaine n’était pas l’apanage des colonies et qu’elle subsistait encore, en dépit de la mythologie du sol libre, en France métropolitaine.
Lors de cette séance, l’artiste Rossella Biscotti abordera les questions relatives aux fragments de la période fasciste dans la société italienne contemporaine. À travers des pratiques de déplacement et de décontextualisation des icônes des régimes autoritaires, elle révèle la pluralité des récits historiques et sociaux qui les entourent.
La séance du 24 avril 2019 sera consacrée à la visite des collections non exposées du MUCEM à Marseille. La visite placée sous la responsabilité de Fabienne TIRAN, Responsable des archives au Département des collections et ressources documentaires, aura lieu au Centre de conservation et de ressources du MUCEM, 1 Rue Clovis Hugues à Marseille, à partir de 10h.
Quelque soit la définition qu’on lui donne, le féminisme est un discours au cœur duquel on trouve un sujet collectif à défendre: « les femmes ». Or, de nombreuses personnes qui se reconnaissent comme membres de ce sujet collectif expriment, à propos du féminisme, une réticence, voire une hostilité.
Depuis une vingtaine d’années, tout un ensemble de recherches s’intéressent à la matérialité des pratiques savantes : aux gestes du corps et de la main, aux outils de papier, aux espaces investis. Il s’agit de considérer ce que Jean-Claude Perrot a appelé « l’histoire matérielle de l’abstraction », d’examiner « comment les savants travaillent », selon l’expression de Françoise Waquet.
La question de la « biennalisation » de l’espace méditerranéen montre l’intérêt croissant pour les manifestations périodiques d’art contemporain à partir d’une perspective transculturelle qui favorise une réflexion sur l’agrégation sociale et sur les conditions politiques et économiques des métropoles.
L’artiste Stefano Romano présentera différents travaux menés dans l’espace urbain albanais au cours des dernières décennies. Pionnier dans l’approche des traces, des monuments et des pratiques hérités de la période d’Enver Hoxha (seconde moitié du XXe siècle), son travail alterne actions temporaires, performances et installations vidéo-photographiques.
Prolongeant la réflexion engagée par le groupe sur ce que l’expérience combattante fait aux corps, la séance questionnera le rapport entre fait guerrier et troubles psychiques lors du Premier Conflit mondial. Alors que le caractère extrêmement vulnérant des blessures impose aux chirurgiens de nouveaux gestes thérapeutiques (…)
Lors de cette séance, l’artiste Stefanos Tsivopoulos présentera ses projets sur l’histoire matérielle des monuments et sur l’espace public en tant que territoire politisé. En combinant des documents d’archive et des images documentaires, il interroge les tensions urbaines de la Grèce contemporaine.