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Pages événements

Charles Joseph Apy-Vives. Les Pierres Plates, huile sur toile, 20ème siècle. © Musées de Marseille. Crédits photographiques : Benjamin Soligny et Raphaël Chipault/Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais.

Coexistence(s) en Méditerranée

Une journée pour dialoguer avec les chercheurs et chercheuses de TELEMMe autour du thème des « coexistences », rythmée par la présentation de trois créations originales et inédites réalisées pour ces rencontres : un film documentaire sur la « Casa d’Italia » de Marseille, trois entretiens filmés dans la cité phocéenne et une série de capsules vidéo autour d’objets de coexistences.

Paolo di Giovanni Fei, Le camérier de la Biccherna de Sienne, son scribe et trois contribuables. Archivio di Stato di Siena, Tavolette di Biccherna, 1er semestre 1402

La confiance dans les relations interpersonnelles

Jeudi 20 mai 2021, 9h-16h. Cette seconde journée d’études, après celle consacrée aux origines de la fides contractuelle aux XIe-XIIIe siècles, vise à mieux appréhender sur la durée les transformations des constructions sociales, politiques, institutionnelles ou éthiques en matière de relations interpersonnelles, de la fin du Moyen Âge à l’époque moderne.

Affiche du séminaire interlaboratoire "Autour du cadavre"

Cadavres indésirables

Si les rites funéraires ont une fonction de cohésion sociale, il est des cadavres dont personne ne veut et dont le sort est en déshérence. Les morts peuvent se situer aux marges de la commu- nauté (esclaves, S.D.F.), en avoir été ex- clus par leurs actes (terroristes, cri- minels) ou leur dissidence politique ou religieuse, se trouver en position d’exil.

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Le(s) conflit(s) en sciences humaines et sociales

Des guerres de Religion aux contentieux administratifs, des zones à défendre aux débats scolastiques, des manifestations altermondialistes aux disputes conjugales, la pluralité des formes du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets.

Affiche de Rue d'Alger

Ouverture de « Rue d’Alger » – Manifesta 13, dans le cadre des Parallèles du Sud

Rue d’Alger propose la réinterprétation d’éléments urbains marseillais renvoyant aux histoires coloniales, à partir du croisement des perspectives artistiques et de la recherche académique. Le projet investit l’Institut culturel italien (ex Casa d’Italia), exemple emblématique de l’architecture fasciste sur le sol français, en ouvrant les portes d’un lieu « dissonant », et en révélant les archives.

Affiche du séminaire interlaboratoire "Autour du cadavre"

Cadavres dangereux

Les transformations contemporaines du traitement des morts ordinaires (gestion des cimetières, essor de la crémation ou de la thanatopraxie) et les problèmes soulevés par les récentes crises de mortalité (migrants, canicule, épidémies, guerre, etc.) incitent en effet à engager une réflexion pluridisciplinaire et internationale sur le fait mortuaire, en faisant dialoguer des anthropologues, des archéologues, des historiens, des historiens de l’art, des médecins, des philosophes, des psychologues, des sociologues.

Pourquoi les historiens modernistes doivent s’intéresser à l’historiographie coloniale ?

Alors qu’une documentation abondante conservée dans les archives espagnoles révèle l’amplitude des interactions qui relièrent les habitants du massif du Djurdjura, situé à une centaine de kilomètres d’Alger, aux terres du roi d’Espagne entre 1530 et 1620, les publications françaises du XIXe siècle rapportent une histoire étriquée qui impose l’idée d’un écart culturel incommensurable entre le monde rural maghrébin et l’Europe. Au contraire, l’historiographie coloniale espagnole valorisa l’histoire au long court qui unissait la péninsule ibérique et le monde islamique.

Manyoly, artiste marseillaise. Reproduction avec l’aimable autorisation de l’artiste. Site internet : https://www.manyoly.com/

Genre, femmes et psychédéliques

En occident, les femmes ont été largement sous-représentées dans la communauté psychédélique tout comme dans les études scientifiques portant sur cette classe de psychotropes. En effet, les caricatures de l’utilisatrice diffusées dans les médias ou dans les productions artistiques (sur sexualisée, disponible sexuellement) ainsi que l’axe systématiquement sanitaire des études menées sur les consommatrices de psychotropes, rendent particulièrement difficile à repérer et à analyser les usages féminins de psychédéliques. Par ailleurs, les chercheuses et thérapeutes ayant participé à la première vague d’études sur ces produits (1950-1970) ont été invisibilisées par l’historiographie.