Genre, femmes et psychédéliques
En occident, les femmes ont été largement sous-représentées dans la communauté psychédélique tout comme dans les études scientifiques portant sur cette classe de psychotropes. En effet, les caricatures de l’utilisatrice diffusées dans les médias ou dans les productions artistiques (sur sexualisée, disponible sexuellement) ainsi que l’axe systématiquement sanitaire des études menées sur les consommatrices de psychotropes, rendent particulièrement difficile à repérer et à analyser les usages féminins de psychédéliques. Par ailleurs, les chercheuses et thérapeutes ayant participé à la première vague d’études sur ces produits (1950-1970) ont été invisibilisées par l’historiographie.