Corps et sexualités de femmes
Une journée d’études de GeFeM / GECRIS (TELEMMe) avec le Forum femmes Méditerranée, dans le cadre du projet international « Voix de femmes », Fondation Anna Lindh
Une journée d’études de GeFeM / GECRIS (TELEMMe) avec le Forum femmes Méditerranée, dans le cadre du projet international « Voix de femmes », Fondation Anna Lindh
S’inscrivant dans le prolongement des journées d’études organisées en décembre 2019 par le laboratoire TELEMMe sur « L’art en Provence », ce nouveau volet, qui se déroule sur une journée et demi, se propose de se concentrer sur le genre spécifique du portrait au XVIIe siècle. Sujet inédit, le portrait en Provence, n’a pour l’heure suscité que de rares travaux dans des articles ou ouvrages essentiellement monographiques.
Une journée pour dialoguer avec les chercheurs et chercheuses de TELEMMe autour du thème des « coexistences », rythmée par la présentation de trois créations originales et inédites réalisées pour ces rencontres : un film documentaire sur la « Casa d’Italia » de Marseille, trois entretiens filmés dans la cité phocéenne et une série de capsules vidéo autour d’objets de coexistences.
De la chair, des os, des idées. « Le cadavre, de la biologie à l’anthropologie ».
L’ouvrage de Louis-Vincent Thomas 40 ans après
Colloque international, 9, 10 et 11 juin, présentiel et distanciel.
MMSH Aix-en-Provence
Jeudi 20 mai 2021, 9h-16h. Cette seconde journée d’études, après celle consacrée aux origines de la fides contractuelle aux XIe-XIIIe siècles, vise à mieux appréhender sur la durée les transformations des constructions sociales, politiques, institutionnelles ou éthiques en matière de relations interpersonnelles, de la fin du Moyen Âge à l’époque moderne.
Si les rites funéraires ont une fonction de cohésion sociale, il est des cadavres dont personne ne veut et dont le sort est en déshérence. Les morts peuvent se situer aux marges de la commu- nauté (esclaves, S.D.F.), en avoir été ex- clus par leurs actes (terroristes, cri- minels) ou leur dissidence politique ou religieuse, se trouver en position d’exil.
Des guerres de Religion aux contentieux administratifs, des zones à défendre aux débats scolastiques, des manifestations altermondialistes aux disputes conjugales, la pluralité des formes du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets.
Rue d’Alger propose la réinterprétation d’éléments urbains marseillais renvoyant aux histoires coloniales, à partir du croisement des perspectives artistiques et de la recherche académique. Le projet investit l’Institut culturel italien (ex Casa d’Italia), exemple emblématique de l’architecture fasciste sur le sol français, en ouvrant les portes d’un lieu « dissonant », et en révélant les archives.
Les transformations contemporaines du traitement des morts ordinaires (gestion des cimetières, essor de la crémation ou de la thanatopraxie) et les problèmes soulevés par les récentes crises de mortalité (migrants, canicule, épidémies, guerre, etc.) incitent en effet à engager une réflexion pluridisciplinaire et internationale sur le fait mortuaire, en faisant dialoguer des anthropologues, des archéologues, des historiens, des historiens de l’art, des médecins, des philosophes, des psychologues, des sociologues.
Alors qu’une documentation abondante conservée dans les archives espagnoles révèle l’amplitude des interactions qui relièrent les habitants du massif du Djurdjura, situé à une centaine de kilomètres d’Alger, aux terres du roi d’Espagne entre 1530 et 1620, les publications françaises du XIXe siècle rapportent une histoire étriquée qui impose l’idée d’un écart culturel incommensurable entre le monde rural maghrébin et l’Europe. Au contraire, l’historiographie coloniale espagnole valorisa l’histoire au long court qui unissait la péninsule ibérique et le monde islamique.