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De l’arrêt à la reconversion. Les centrales à charbon en France et leurs trajectoires de transition énergétique et industrielle

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Centrale thermique de Cordemais, Loire-Atlantique, 27 juin 2022. Photographie : Sascha Perroux

Bonjour à toutes et à tous,

J’ai le plaisir de vous annoncer la soutenance prochaine de ma thèse de doctorat en géographie, intitulée :

De l’arrêt à la reconversion. Les centrales à charbon en France et leurs trajectoires de transition énergétique et industrielle.

  • Vendredi 13 décembre à 9h
  • Lieu : Salle Duby, Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme,
    5 rue du Château de l’Horloge, 13 090 Aix-en-Provence.

Cette thèse a été réalisée sous la direction de Sylvie Daviet, professeure émérite à l’Université d’Aix-Marseille, au sein du laboratoire TELEMMe à Aix-en-Provence.

Le jury est composé de :

  • Christian Schulz, Professeur à l’Université du Luxembourg
  • Florian Weber, Professeur junior à l’Université de la Sarre
  • Xavier Arnauld de Sartre, Directeur de recherche au CNRS à l’Université de Pau
  • Jérôme Dubois, Professeur à l’Université d’Aix-Marseille
  • François Bost, Professeur à l’Université de Reims
  • Samira Kherrouf, Direction exécutive, prospective et recherche de l’ADEME
  • Sylvie Daviet, Professeure émérite à l’Université d’Aix-Marseille (directrice de thèse)

Résumé de la thèse :

Les préoccupations environnementales et la sécurité d’approvisionnement énergétique figurent parmi les grandes problématiques auxquelles les pays du monde entier sont désormais confrontés. Dans ce contexte, certains fixent des objectifs de décarbonation de leur système énergétique et entreprennent une transformation de leurs modes de production. En France, la loi Energie-Climat de novembre 2019 établit ainsi la fermeture des quatre dernières centrales à charbon pour 2022 (Le Havre, Cordemais, Saint-Avold, Gardanne-Meyreuil). Cette décision, qui doit contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050, pose cependant la question du devenir des sites, de leurs salariés et de leur territoire. Les réflexions qu’engagent les acteurs locaux, les industriels et les représentants de l’État dans le cadre des Pactes de territoire contribuent à définir de nouvelles trajectoires de transition. Sur chaque site, des projets de reconversion industrielle et énergétique mobilisent de nouvelles ressources, proposent de nouveaux produits énergétiques et établissent de nouveaux rapports socio-économiques avec les territoires. Les trajectoires de transition qui se dessinent rencontrent cependant de nombreux obstacles, traduisant les tâtonnements d’une transition en train de se faire. Dans ce travail de recherche, nous nous intéressons à la nature de ces trajectoires de transition ainsi qu’à l’identification des facteurs territoriaux qui les influencent. À partir d’observations sur les terrains, d’entretiens semi-directifs et d’analyse de la presse, nous mettons en évidence comment la transition énergétique appelle à une redéfinition des rapports entre énergie, industrie et territoire.

Géographiquement vôtre,

Sascha Perroux