Séminaire
Date(s) : du 25 janvier 2017 9 h 30 au 25 janvier 2017 12 h 00
Lieu : salle Temime
Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :
Groupe(s) organisateur(s) :
PRÉSENTATION
Résumé de l’intervention d’Emmanuel Bain : Au XIIIe siècle, dans le cadre d’une politique de relance des pèlerinages sur l’île de Lérins, est rédigée une nouvelle vie latine du fondateur du monastère, Honorat. Dans ce texte peu connu, les émotions sont omniprésentes et quelque peu débordantes… L’objectif de cette communication sera d’étudier l’hypothèse selon laquelle, malgré un apparent désordre des émotions, celles-ci sont en fait tout à fait normées et structurées.
Résumé de l’intervention de Dominique Brancher : Equivoques de la pudeur : fabrique d’une passion à la Renaissance. Qu’a fait l’action génitale aux hommes, si naturelle, si nécessaire, et si juste, pour n’en oser parler sans vergogne, s’indigne Montaigne qui n’hésite pas, lui, à mettre la pudeur au service de la sensualité de son œuvre. Car qui « n’y va que d’une fesse » y va tout de même : la pudeur est une passion ambigüe où le retour de l’obscène le dispute sans cesse au refoulement vertueux. Au fil d’un débat où se croisent médecine, morale et rhétorique, je m’attacherai à la fabrique de la « pudeur » à la Renaissance, où s’invente le mot, en montrant comment se conjuguent art érotique et art de ne pas dire.
PROGRAMME
Damien Boquet, AMU-CNRS, Telemme
Introduction
Emmanuel Bain, AMU-CNRS, Telemme
Des émotions bien ordonnées ? La vie de saint Honorat du XIIIe siècle
Dominique Brancher, Université de Bâle
Équivoques de la pudeur : fabrique d’une passion à la Renaissance
