Exploiter le vivant
17 janvier | 9 h 30 - 12 h 00
L’exploitation du vivant par les sociétés humaines a conditionné la survie des espèces animales et végétales, ainsi que leur développement historique. Ces usages de la nature, d’abord motivés par des raisons alimentaires ou pour la captation de la force animale, ont aussi nourri des fins récréatives et scientifiques. La capture de l’animal sauvage a alors alimenté cirques, montreurs de rue, aquariums et paillasses des biologistes, aboutissant parfois à un effondrement des populations recherchées.
Alors que s’expriment au sein des sociétés occidentales des réticences croissantes face à la consommation des protéines non végétales, l’étude de l’exploitation du vivant renvoie enfin à celle de la mort de l’animal, et aux changements des gestes qui l’ont accompagnée depuis plusieurs siècles.