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La République cérémonielle : la cérémonie publique dans la France contemporaine Acteurs, scénographies, médiations

Colloque organisé sous l’égide du Comité d’histoire du ministère de la Culture et en collaboration avec l’INA, sous la direction scientifique de Maryline CRIVELLO, historienne (TELEMMe, Aix-Marseille Université-CNRS),Patrick GARCIA,historien (UMR Héritages-CYU), et Jean-François SIRINELLI, historien, professeur émérite à Sciences Po Paris.

La justice contestée (2)

Séminaire « L’autorité dans la ville de l’Antiquité à nos jours »
Coordonné par Nicolas Vidoni (AMU, UMR TELEMMe) et Hélène Ménard (UPVM3, CRISES)

Georges Duby dans la « Pléiade » et ses archives

Georges Duby (1919-1996), historien médiéviste, Aixois d’adoption, membre de l’école des Annales, académicien et professeur au Collège de France, laissa une empreinte durable et inspirante dans son champ et plus largement pour l’écriture de l’histoire. La parution de ses œuvres choisies dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade (fin 2019) n’eut pas le retentissement qu’il aurait pu et dû avoir. Nous tenons le confinement mondial pour responsable. Cette table-ronde tente de faire justice à cet événement éditorial en réunissant trois figures en dialogue : Felipe Brandi, spécialiste de la médiévistique française, qui a soigneusement édité et annoté le volume en question ; Laure Verdon, historienne médiéviste, connaisseuse des collections Duby de la Médiathèque ; et Jean-Christophe Peyssard, le directeur de la Médiathèque de la MMSH, qui évoquera le fonds Duby et les autres qui sont pertinents pour l’histoire médiévale.

[Avec un lien à la fin qui renvoie au site de Gallimard dédié à ladite publication] :

https://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/OEuvres104#

Georges Duby (1919-1996), historien médiéviste, Aixois d’adoption, membre de l’école des Annales, académicien et professeur au Collège de France, laissa une empreinte durable et inspirante dans son champ et plus largement pour l’écriture de l’histoire. La parution de ses œuvres choisies dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade (fin 2019) n’eut pas le retentissement qu’il aurait pu et dû avoir. Nous tenons le confinement mondial pour responsable.

Cette table-ronde tente de faire justice à cet événement éditorial en réunissant trois figures en dialogue :

Felipe Brandi, spécialiste de la médiévistique française, qui a soigneusement édité et annoté le volume en question ;

Laure Verdon, historienne médiéviste, connaisseuse des collections Duby de la Médiathèque ;

et Jean-Christophe Peyssard, le directeur de la Médiathèque de la MMSH, qui évoquera le fonds Duby et les autres qui sont pertinents pour l’histoire médiévale.

https://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/OEuvres104#

L’objet collecté, l’objet étudié, l’objet muséographié, Une approche de la culture matérielle

Les collections muséales sont le résultat d’accumulations grâce à des dons, des achats et des collectes. L’objet de musée peut relever de différente typologie selon le contexte et la spécialisation du musée, ainsi une œuvre similaire ou proche pourra avoir une valeur artistique ou être considérée comme un témoignage ethnographique. La typologie et la catégorisation des objets qui constituent les collections muséales se posent au moment où le musée n’est plus uniquement une institution qui conserve des œuvres d’art uniques, peinture ou sculpture. Dans ce contexte, on peut s’interroger sur les conditions dans lesquelles l’objet entre au musée et sur les conséquences de ce changement de destination et d’usage. À travers des objets conservés dans les réserves du MUCEM, confrontés à d’autres collections muséales, nous aborderons ces questionnements dans le cadre de ce séminaire de recherche.

Citoyenneté numérique et emi, regards de chercheur.e.s

Entre jugements de valeur, discours alarmistes et prophéties de l’innovation, les représentations concernant les transformations induites de la généralisation de l’accès au web et aux réseaux socionumériques sont pléthoriques. Elles alimentent l’idée communément admise d’une crise de la citoyenneté. Cette journée se propose de comprendre comment les travaux de recherche en sciences de l’information et de la communication et dans le domaine de l’éducation permettent de mieux appréhender la citoyenneté numérique. Cette notion protéiforme, dont les contours sont peu stabilisés, désigne de multiples usages informels et éducatifs mais aussi une réponse institutionnelle face aux transformations qui agitent les sociétés contemporaines.

Images du Franquisme dans l’Espagne contemporaine : Mémoire historique, politiques publiques, création artistique

Cette journée d’études sera consacrée aux mutations du combat mémoriel mené, en ce début de XXIe siècle, depuis le monde de la culture espagnol, à travers des formes plurielles de mise en images de la mémoire historique de la guerre civile (1936-1939) et de la dictature franquiste (1939-1975).
Elle est organisée en marge du festival de cinéma espagnol de Marseille Cinehorizontes 2022.
Elle s’articule autour de l’un des films documentaires sélectionnés en compétition au festival cette
année : Pico Reja, la verdad que la tierra esconde, de Remedios Malvárez et Arturo Andújar, Séville, Producciones Singulares (2021, 91 minutes).
Elle est proposée, à des fins de formation continue, au public d’enseignants du secondaire en espagnol et en histoire, grâce à un partenariat avec l’Inspection Pédagogique Régionale d’espagnol de l’académie d’Aix-Marseille.
La question de la « mémoire historique » de la répression franquiste demeure au cœur de l’actualité péninsulaire : en témoignent les milliers de fosses communes en attente d’exhumation qui parsèment encore le pays, les tentatives renouvelées et infructueuses de juger les crimes de la répression, tout comme l’énorme quantité de publications, films, œuvres d’art et produits culturels de toute nature qui y sont consacrés.
Le film documentaire Pico Reja. La verdad que la tierra esconde porte sur une fosse commune actuellement en cours d’exhumation, située dans le principal cimetière de Séville.
Ce cas sera l’occasion de revenir sur les épineux débats de l’impunité des crimes de la dictature et de la gestion publique de ces « lieux de mémoire ». Dans quels mesure les « fantômes du passé » continuent-ils de hanter la société espagnole actuelle ? Comment cette mémoire est-elle véhiculée, socialisée, transmuée par l’art et la culture ? Qu’est-ce que ces traces et images de la dictature qui persistent dans l’Espagne d’aujourd’hui nous disent de la gestion collective d’un passé douloureux ?