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Journée d'études

Beauté et Terreur: regards croisés sur la colonialité entre Naples et Marseille

Cet évènement souhaite mettre en question, au prisme des recherches artistiques, académiques et pédagogiques, la « fabrique des imaginaires coloniaux » en Méditerranée à partir des contextes italien et français, et notamment des deux cas d’études emblématiques que sont Naples et Marseille. Ces deux métropoles méditerranéennes gardent toujours les traces matérielles et culturelles de la domination coloniale, révélant ainsi les enjeux qui entourent les « patrimoines dissonants » dans la conjoncture socio-politique actuelle. Ce moment de réflexion prévoit des tables rondes réunissant enseignants-chercheurs, artistes et commissaires d’exposition, ainsi qu’un cycle de projections et de performances.

Organisé par Alessandro Gallicchio et Kathryn Weir

Ville, vie quotidienne et presse en Espagne (18e-19e siècles). Nouvelles approches méthodologiques et humanités numériques

Ciudad, vida y prensa en España (siglos 18 y 19).

Nuevas aproximaciones de estudio desde las Humanidades Digitales

Journée organisée par Elisabel LARRIBA AMU-CNRS, TELEMMe : Groupe 2.2 S’informer et informer en temps de crise en Europe méridionale, de la Révolution française à nos jours et Álvaro MOLINA, Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED), CARCEM Proyecto I+D+i Cartografías de la ciudad en la Edad Moderna: relatos, imágenes, interpretaciones (PID2020-113380GB-I00 / AEI / 10.13039/501100011033)

L’étude de la vie quotidienne en Espagne à la fin de l’Ancien Régime et au début du Libéralisme par le biais des périodiques a connu un important essor à partir des années 2000 grâce à la politique de numérisation de la presse amorcée par diverses institutions publiques. Depuis, l’amélioration des techniques de digitalisation et de traitement des données a favorisé, dans le cadre des humanités numériques, la mise en pratique de stratégies alternatives dans l’approche et l’analyse de l’information journalistique, ce qui a permis de revisiter des objets d’étude tout en explorant de nouveaux champs de recherche.

Cette journée qui réunit des spécialistes relevant de diverses disciplines sera consacrée aux nouvelles perspectives relatives à l’étude de la vie de la cité -terrain privilégié du quotidien dans les pages des périodiques – en prenant compte des propositions et des expériences issues de l’utilisation de technologies innovantes ou de la conceptualisation et ouverture de nouvelles voies de recherche.

Place aux enfants? Transformations des dispositifs de jeux urbains

Co-organisées par Nadja Monnet (LAA-LAVUE, UMR 7218, CNRS, délégation CNRS Telemme) et le groupe de recherche Façons d’être: corps, émotions, récit de soi (Telemme, UMR 7303, Aix-Marseille Université)

Un intérêt croissant se fait sentir sur la place à donner ou le rôle des enfants dans la fabrique de nos territoires de plus en plus urbanisés. Dans la lignée de celui-ci, ces journées d’études interrogeront les espaces de jeux dédiés aux enfances ainsi que l’association quasi systématique faite entre expériences enfantines et jeux : l’enfant joue-t-il toujours ? Pourquoi faire jouer les enfants ? Où et quand se termine le jeu ? Quels sont les impacts du jeu sur les corps enfantins et dans leurs relations avec les adultes ?

Citoyenneté numérique et emi, regards de chercheur.e.s

Entre jugements de valeur, discours alarmistes et prophéties de l’innovation, les représentations concernant les transformations induites de la généralisation de l’accès au web et aux réseaux socionumériques sont pléthoriques. Elles alimentent l’idée communément admise d’une crise de la citoyenneté. Cette journée se propose de comprendre comment les travaux de recherche en sciences de l’information et de la communication et dans le domaine de l’éducation permettent de mieux appréhender la citoyenneté numérique. Cette notion protéiforme, dont les contours sont peu stabilisés, désigne de multiples usages informels et éducatifs mais aussi une réponse institutionnelle face aux transformations qui agitent les sociétés contemporaines.

Images du Franquisme dans l’Espagne contemporaine : Mémoire historique, politiques publiques, création artistique

Cette journée d’études sera consacrée aux mutations du combat mémoriel mené, en ce début de XXIe siècle, depuis le monde de la culture espagnol, à travers des formes plurielles de mise en images de la mémoire historique de la guerre civile (1936-1939) et de la dictature franquiste (1939-1975).
Elle est organisée en marge du festival de cinéma espagnol de Marseille Cinehorizontes 2022.
Elle s’articule autour de l’un des films documentaires sélectionnés en compétition au festival cette
année : Pico Reja, la verdad que la tierra esconde, de Remedios Malvárez et Arturo Andújar, Séville, Producciones Singulares (2021, 91 minutes).
Elle est proposée, à des fins de formation continue, au public d’enseignants du secondaire en espagnol et en histoire, grâce à un partenariat avec l’Inspection Pédagogique Régionale d’espagnol de l’académie d’Aix-Marseille.
La question de la « mémoire historique » de la répression franquiste demeure au cœur de l’actualité péninsulaire : en témoignent les milliers de fosses communes en attente d’exhumation qui parsèment encore le pays, les tentatives renouvelées et infructueuses de juger les crimes de la répression, tout comme l’énorme quantité de publications, films, œuvres d’art et produits culturels de toute nature qui y sont consacrés.
Le film documentaire Pico Reja. La verdad que la tierra esconde porte sur une fosse commune actuellement en cours d’exhumation, située dans le principal cimetière de Séville.
Ce cas sera l’occasion de revenir sur les épineux débats de l’impunité des crimes de la dictature et de la gestion publique de ces « lieux de mémoire ». Dans quels mesure les « fantômes du passé » continuent-ils de hanter la société espagnole actuelle ? Comment cette mémoire est-elle véhiculée, socialisée, transmuée par l’art et la culture ? Qu’est-ce que ces traces et images de la dictature qui persistent dans l’Espagne d’aujourd’hui nous disent de la gestion collective d’un passé douloureux ?