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La place des élèves allophones nouvellement arrivé.e.s au sein des espaces scolaires en France

Luna Russo

La place des élèves allophones nouvellement arrivé.e.s au sein des espaces scolaires en France

Thèse de Doctorat en Géographie

Sous la direction de Virginie Baby-Collin et de Fatima Chnane Davin, AMU, ADEF

Contrat AMPIRIC

Soutenue le 30/09/2025 à MMSH, Aix-en-Provence

Membres du jury :

  • Maïtena ARMAGNAGUE, Professeure associée, Université de Genève – Examinatrice
  • Nathalie AUGER, Professeure des universités, Université Paul-Valéry Montpellier III – Rapporteure
  • Virginie BABY-COLLIN, Professeure des universités, Aix-Marseille Université – Directrice de thèse
  • Fatima CHNANE-DAVIN, Professeure des universités, Aix-Marseille Université – Co-directrice de thèse
  • David GIBAND, Professeur des universités, Université de Perpignan – Président du jury
  • Guilhem LABINAL, Professeur des universités, CY Paris Cergy Université – Rapporteur
  • Sonia LEHMAN-FRISCH, Professeure des universités, Université Paris Nanterre – Examinatrice

Mots clés : élèves allophones, éducation secondaire, inclusion, migration, espaces scolaires

Résumé :

nscrite en géographie sociale, au croisement des champs de l’étude des migrations, des enfants et de l’éducation, et mobilisant les apports de la didactique du français comme langue de scolarisation, cette thèse analyse la relation entre l’espace scolaire et le vécu de scolarité des élèves désigné·es par la catégorie institutionnelle d’« élèves allophones nouvellement arrivé·es » (EANA) et scolarisé·es en Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivant·es (UPE2A) dans l’enseignement secondaire en France, plus spécifiquement dans la ville de Marseille. En tant qu’élèves migrant·es, ciblé·es par des dispositifs d’accueil spécifiques, leur présence dans les espaces scolaires ordinaires révèle une tension entre les processus d’inclusion et de marginalisation. La thèse interroge la manière dont la place des EANA se construit à travers des dynamiques précitées, d’un point de vue institutionnel, socio-spatial et du vécu. Elle étudie les espaces dans lesquels les EANA sont inclu·es et/ou marginalisé·es, les facteurs, les degrés et l’évolution ainsi que les manières dont les EANA en font l’expérience. Pour accéder aux expériences, pratiques et représentations des acteur·ices, des entretiens semi-directifs avec les jeunes allophones, les équipes éducatives des établissements et les responsables institutionnel·les, et des observations récurrentes de situation de classe, sont combinés à un important matériau élaboré avec des méthodes participatives (entretiens et ateliers de cartes mentales, parcours commentés).