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Bellan Katharina

Katharina Bellan, TELEMMe (AMU-CNRS)

Alumni-Alumnae et Membre associée



Champs de recherche

  • histoire du cinéma
  • histoire urbaine
  • historiographie
  • théorie critique de la modernité esthétique du cinéma


Cursus

  • 2013-2017 : Doctorat en Études Cinématographiques et Histoire, Aix-Marseille Université.
  • 2013-2016 : Doctorante contractuelle, Ecole doctorale 354, Langues, Lettres et Arts, Université d’Aix Marseille, le Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts (EA 3274) et le Laboratoire TELEMME, UMR 7303 (AMU CNRS).
  • 2000 : DEA d’études cinématographiques, mention bien. Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.
  • 1997-1999 : Etudes à l’INSAS (Institut national des arts du spectacle) en section réalisation (Film radio télévision), Bruxelles.
  • 1996 Maîtrise d’histoire de l’art, mention très bien. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
  • 1995 Licence d’histoire de l’art et archéologie. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
  • 1994 Deug d’histoire. Université Paris 1. Première année d’étude à l’école du Louvre.
  • 1993 : Lettres supérieures au lycée Claude Monet, Paris XIIIe.


Sujet de thèse

Marseille filmée : Images, histoire, mémoires 1921-2011, thèse de doctorat en études cinématographiques et histoire, soutenue publiquement le 24 novembre 2017 à Aix-Marseille Université. Dirigée par Jean-Luc Lioult, professeur en études cinématographiques (Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts, EA 3274). Co-direction Maryline Crivello professeur en histoire contemporaine (Temps Espace Langage Europe Méridionale et Méditerranée, UMR 7303, AMU CNRS).

Jury :

  • Christa Blümlinger, professeur en études cinématographiques, Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, présidente du jury.
  • Pascal Ory, professeur en histoire contemporaine, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, examinateur. Thierry Roche, professeur en études cinématographiques, Aix Marseille Université, examinateur.
  • Myriam Tsikounas, professeur en histoire contemporaine, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rapporteur.
  • Laurent Veray, professeur en études cinématographiques, Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, rapporteur.

Résumé :

Cette recherche propose d’analyser comment Marseille a été filmée, à travers un corpus de films qui y ont été tournés entre 1921 et 2011, dans une double perspective combinant l’approche socio-historique et l’approche esthétique des images cinématographiques. Le temps long (presqu’un siècle) permet d’analyser depuis des films de fictions, des documentaires et des productions télévisuelles, les processus historiques et les constructions mémorielles propres à Marseille. Focaliser l’attention sur ce qui échappe au premier regard, les arrières plans, les détails, ouvre à une recherche qui étudie les rapports entre ville, cinéma, histoire et mémoire.

Mots clés : Marseille, histoire et esthétique du cinéma, histoire urbaine, historiographie, théorie critique de la modernité, géographie, mémoire, territoire.


Activités d'enseignement

2016-2017 : ATER à temps plein, Aix-Marseille Université

Initiation à l’analyse de film, L2, option, Erasmus (CM, 54h) : Comment décrire un plan, une séquence, la mise en rapport de l’image et du son, le montage ? Comment, à partir de la description, émettre une hypothèse analytique et interprétative ? En regardant des séquences de films importants dans l’histoire du cinéma, du muet aux films contemporains, nous explorerons les grandes questions que pose l’analyse de film : critique, interprétation, différents degrés de signification et d’expression des films et de discours sur les films.

Expériences des villes au cinéma : de la théorie critique à l’ère postmoderne, L3 (CM, 39h) : L’analyse de différentes expériences de la ville au cinéma permet une traversée de l’histoire et de la théorie du cinéma. Nous partirons des écrits de Georg Simmel, Siegfried Kracauer et Walter Benjamin qui pensèrent de manière concomitante le développement des métropoles et celui du cinéma. Les films des années 1920-1930, des mélodrames populaires aux symphonies urbaines, montrent les transformations historiques visibles dans les images des villes. Après la guerre, la vision des villes en ruines, de Roberto Rossellini à Alain Resnais, ouvre l’âge moderne du cinéma et permet de vérifier l’hypothèse que les images cinématographiques font trace pour l’histoire et la mémoire. Les déambulations urbaines des nouvelles vagues, de Godard à Cassavetes, inscrivent les films dans le tissu urbain. Cette attention à l’espace des villes a lieu partout dans le monde, de Jarmusch à Wenders, de Satyajit Ray à Yasujiro Ozu. A travers ces expériences cinématographiques de la ville, nous réfléchirons à la proposition de Serge Daney : « C’est alors qu’on se rend compte que l’archaïque et le post-moderne ont un air de famille. »

Théorie et pratique du montage, L3 (TD, 30h) : En partant des écrits et propos de grands cinéastes (Eisenstein, Bresson, Godard) sur le montage, nous explorerons de manière théorique et pratique, à travers des exercices d’agencement de photogrammes et d’observation de perturbations du montage de certaines séquences (Eisenstein, Dreyer, Murnau, Pasolini, Resnais, Marker), différentes formes de montage et leurs influences sur la mise en scène et la narration des films.

Montage et Narration, L3 (CM, 30h) : « Montage mon beau souci », écrivait Jean-Luc Godard en 1956, alors critique de cinéma et pas encore cinéaste. Ce texte souligne l’importance de l’étape du montage dans la fabrication des films. Elle détermine le style, la mise en scène et modèle les récits. Après l’analyse de textes théoriques sur le montage (Bazin, Godard, Amiel), nous étudierons en détail certains films (Toni, 1935, de Jean Renoir, Citizen Kane, 1941, d’Orson Welles, Rashomon, 1950, d’Akira Kurosawa, Le miroir, 1974, d’Andreï Tarkovski, Nénette et Boni, 1997 de Claire Denis), pour comprendre les incidences des choix de montage sur la structure et la narration des films.

Atelier d’expérimentation des pratiques documentaires, L3 (TD, 30h) : « La rue … seul champ d’expérience valable », Walter Benjamin cite André Breton au début de son Paysage urbain sur Marseille. A partir de l’analyse de différentes formes et pratiques documentaires (Vigo, Vertov, Ivens, Farocki, Godard, Pasolini, Marker…), les étudiants expérimenteront leurs regards dans la ville, et se documenteront en ayant la possibilité d’avoir recours à des images d’archives.

2015-2016 : Doctorante contractuelle et monitrice en études cinématographiques et audiovisuelles, Aix-Marseille Université

Expériences des villes au cinéma, de la théorie critique à l’ère postmoderne (CM, L3, 39h) : cf. supra.

Atelier d’expérimentation des pratiques documentaires (TD, L3, 39h) : cf. supra.

2014-2015 : Doctorante contractuelle et Monitrice en études cinématographiques et audiovisuelles, Aix-Marseille Université

De l’histoire au cinéma, L3 (CM, L3, 39h) : De l’histoire au cinéma, on pourrait inverser la proposition et dire du cinéma en histoire, car c’est bien les rapports dialectiques de l’histoire au cinéma, du cinéma à l’histoire, que nous allons explorer, à travers la lecture de textes et l’analyse de films. Partant de la phrase de Marc Bloch, fondateur de l’école des Annales, écrite en 1930 : « L’histoire… ce qu’elle prétend saisir, c’est la dernière pellicule d’un film, qu’elle s’efforcera ensuite de dérouler à reculons, résignée à y découvrir plus d’un trou, mais décidée à en respecter la mobilité », nous verrons comment la pratique et l’écriture de l’histoire ont considérablement changées pendant le XXème siècle, et que ces changements d’approche ne sont pas sans rapport avec l’invention et la pratique du cinématographe.

Atelier d’expérimentation des pratiques documentaires, L3  (TD 39h) : Explorer l’urbain, filmer la ville avec en tête la recherche de René Allio, « de tenter de faire voir et faire ressentir, de mettre en rapport par le film, quelque chose de matériel, géographique, géologique même, avec quelque chose de mental et d’imaginaire, composantes propres à la région de Marseille, à son paysage, à son ouverture vers des ailleurs lointains. »

 

2013-2014 : Doctorante contractuelle et Monitrice en Études cinématographiques et audiovisuelles, Aix-Marseille Université

 

De l’histoire au cinéma, de Griffith à Allio, L3 (CM, 39h) : En 1976, René Allio réalise Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère, à partir d’un dossier historique établi sous la direction de Michel Foucault. René Allio choisit de tourner en Normandie sur les lieux mêmes du drame, avec des acteurs non professionnels, issus du monde paysan. A partir de cette expérience, il décide de tourner des films à Marseille sa ville natale, où il fonde le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique, une tentative de territorialisation du cinéma. Le cours propose une exploration des rapports entre cinéma, histoire et territoire, au regard de la puissance mémorielle des images et des sons, dans les films de Griffith, Gance, Keaton, Chaplin, Vertov, Rossellini, Renais, Lanzmann, Godard et René Allio.

Atelier d’expérimentation des pratiques documentaires, L3 (TD 39h) : A partir de l’analyse de différentes formes et pratiques documentaires (Vigo, Vertov, Ivens, Farocki, Godard, Passolini, Marker…) les étudiants expérimenteront une démarche, un point de vue documenté à partir d’un terrain simple et précis, choisis dans la ville (Aix ou Marseille) en ayant la possibilité d’avoir recours à des images d’archives.

2011 : Atelier de réalisation documentaire (Chargée de cours, TD, L3, 39h), Université de Paris 8 :

Cet atelier permet la découverte par l’expérimentation des moyens du cinéma : images, son, montage. Nous allons travailler autour d’une notion selon différentes entrées, à la manière d’une encyclopédie. Plusieurs types de discours peuvent être envisagés : La lettre, l’adresse, la confession, le manifeste. Avec du matériel léger et la possibilité d’avoir recours à des images d’archives (documentaires, fictionnelles ou personnelles), les étudiants réaliseront des objets courts en petits groupes.

Autres activités pédagogiques

  • 2012 : Encadrement d’atelier vidéo avec des lycéens, Cité Maison de théâtre, Marseille.
  • Chargée des ateliers cinématographiques en 16 mm, Film Flamme – Polygone étoilé, Marseille.
  • 2010-2011 : Encadrement d’ateliers vidéo et théâtre avec des classes d’accueil (collège-lycée), des élèves primo-arrivants avec l’Institut du Tout Monde et la Maison de Victor Hugo.
  • 2008-2011 : Encadrement d’ateliers de réalisation pour la Maison du Geste et de l’Image avec des lycéens, Paris.
  • 2004 : Coordination (CDD 12 mois) des ateliers cinéma de l’université de Paris 7 Jussieu Denis Diderot.
  • 2005-2006 : Conférences et ateliers à la Cinémathèque Française dans les expositions temporaires et les collections permanentes.
  • 2002-2011 : Conception et encadrement de vidéo visites à la Maison de Victor Hugo (réalisation de films courts à partir de l’œuvre de Victor Hugo), pour enfants et étudiants d’IUFM.


Relations / Activités internationales

Articles publiés

Marseille ou la vieille ville indigne de René Allio, une vision kaléidoscopique, in René Allio et les mouvements de l’art (dir. Myriam Tsikounas, Marguerite Vappereau, Sylvie Lindeperg). Publications de la Sorbonne, février 2017.

Marseille entre 1926 et 1930, sous le regard de Walter Benjamin, Siegfried Kracauer, et Lazslo Moholy-Nagy : Un champ commun d’expérimentations, in Figures de l’art, revue d’études esthétiques, n°31. L’art des villes, sous la direction de Bernard Lafargue et Cécile Croce, Patrick Baudry. Ed. PUPPA, juin 2016.

Marseille, un amphithéâtre aveuglant, in La ville méditerranéenne au cinéma sous la direction d’Alain Brenas et Toufic El-Khoury, collection Cinématographies. Ed. Horizons, Paris 2015.

Articles et ouvrages à paraître

Marseille filmée: Histoire, mémoires et topographies. Presses universitaires de Provence. La publication de la thèse remaniée, aux Presses Universitaires de Provence, est prévue dans la collection Hors Champs, dirigée par Jean-Luc Lioult au premier semestre 2019.

Le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique : Archives et Histoire, (titre provisoire). Ouvrage en collaboration avec Caroline Renard et Marguerite Vappereau avec le soutien d’Amidex, Presse Universitaire de Provence.

Printemps 2019 : Un ouvrage synthétique sur l’histoire du CMCC réunissant des articles issus de la journée d’études d’octobre 2017 et une présentation des retranscriptions des séminaires (intervenants : René Allio, Robert Kramer, Jean-Luc Godard, Jean Aurenche) aux Presses Universitaires de Provence.

Transit d’Anna Seghers dans les carnets de René Allio, Actes de la journée d’étude : Allio, écrit d’écrans à l’université Paul Valéry de Montpellier, aux éditions de l’INA (courant 2018).

Des bars sur les ports, lieux d’histoires clés de la ville, Marseille filmée (1921-1936). Actes du colloque Soi, l’autre et l’ailleurs : Images et imaginaires des villes portuaires de l’Europe atlantique et méditerranéenne (XVIIIe-XXIe siècles) aux Presses universitaires de la Sorbonne.


Contrats de recherche

Doctorante contractuelle


Organisation d'événements de TELEMMe :

Katharina Bellan a organisé les événements de TELEMMe suivants :

Participation aux événements de TELEMMe :

Katharina Bellan a participé aux événements organisés par TELEMMe suivants :