Aurélie Poyau
Les marchés urbains de vente au détail: un nouvel enjeu du projet urbain? Confrontation des modes de gestion et des aménagements des marchés de Marseille et Abidjan
Thèse de Doctorat en Sciences géographiques et de l’aménagement
Sous la direction de Bernard Morel
Soutenue le 11/12/2006 à AMU
Membres du jury :
François Bart (Univ. de Bordeaux), Brigitte Bertoncello, Makoto Katsumata (Univ. de Meiji-Gakuin, Tokyo), Claude de Miras (IRD LPED Marseille), Franck Scherrer (Institut d’Urbanisme de Lyon)
Mention : Très honorable
Mots clés : Marchés, Côte d'Ivoire, Abidjan (Côte d'Ivoire), Urbanisme, Marseille (Bouches-du-Rhône)
Résumé :
La thèse tente de répondre à la question suivante : quelle est la place aujourd’hui du marché dans la ville ? Pour ce faire, quatre études de cas ont été approfondies et étayent la recherche : deux à Marseille et deux à Abidjan, dans des contextes politiques, économiques et sociologiques très différents. Du marché public localisé en centre ville au marché privé situé en périphérie, les marchés des villes de Marseille et Abidjan, revêtent de multiples formes. Leurs modes de gestion, localisations et infrastructures sont très hétéroclites et les acteurs nombreux mais tous jouent un rôle déterminant dans la dynamique des archipels commerciaux et contribuent donc à façonner la ville. Le travail se décompose en trois parties. La première partie retrace les principales caractéristiques des marchés de Marseille et Abidjan et propose une typologie. Elle définit les principaux termes employés dans la recherche et se concentre sur les différents modes de gestion des marchés montrant que le mode de gestion privée est commun et qu’il se décline sous plusieurs formes. La deuxième partie pose la question de la place du marché dans le projet urbain en testant l’hypothèse du marché intégré au projet, du marché élément dynamique et locomotive du projet. Cette partie se penche sur l’analyse des études de cas du marché du Plateau et du marché de Plaine. La troisième partie porte enfin sur les centralités. Elle tente de démontrer que les marchés sont des équipements très typiques de la centralité institutionnelle mais aussi non institutionnelle. Elle se concentre sur les études des cas du marché aux Puces et du marché Clouetcha.