Aller au contenu
Accueil > Thèses > Entre continuité et rupture, résistance(s) et société Corse (juillet 1940- septembre 1943)

Entre continuité et rupture, résistance(s) et société Corse (juillet 1940- septembre 1943)

Sylvain Gregori

Entre continuité et rupture, résistance(s) et société Corse (juillet 1940- septembre 1943)

Thèse de Doctorat en Histoire et humanités

Sous la direction de Jean-Marie Guillon

Soutenue le 29/11/2008 à AMU

Membres du jury :

C.Bougeard (U.Bretagne occidentale), L.Douzou (U. Lyon 2), F.Marcot (U. Franche-Comté), F. Pomponi

Mention : Très honorable avec félicitations

Mots clés : Guerre mondiale (1939-1945), Mouvements de résistance, Corse (France), Identité collective, 1900-1945, 1943 (Libération)

Résumé :

Premier département français libéré, seule région où le Front national a su imposer son hégémonie sur les autres mouvements clandestins, la Corse présente un cas singulier dans l’histoire de la Résistance française. Longtemps limitée à ses aspects idéologiques et politiques sur lesquels le poids d’une mémoire instrumentalisée a pesé dès la Libération, l’étude du phénomène résistant en Corse mérite une relecture. Par une approche dichotomique (continuité/rupture), la Résistance peut être analysée dans ses liens avec la société insulaire afin de comprendre comment elle s’insère dans le corps social. Cette démarche permet de souligner ses spécificités et ses points communs avec d’autres régions méditerranéennes. Perçue comme un phénomène politique mais aussi social, culturel et anthropologique, la Résistance apparaît comme le reflet d’une société corse marquée par des traits traditionnels et des mutations novatrices fondatrices de son identité et expliquant le poids de la mémoire résistante.