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Table-ronde L’histoire de la petite patrie. Savoirs historiques locaux et identités communautaires, « Incorporation du passé et appartenance communautaire dans les pratiques poétiques urbaines, XVIe-XVIIe siècle : quelques réflexions autour de la création du registre des Jeux floraux (1550) »

Intervention de :

Table ronde : "L’histoire de la petite patrie. Savoirs historiques locaux et identités communautaires" Autour du livre d’Hilary Bernstein Historical Communauties. Cities, Erudition, and National Identity in Early Modern France (Brill, 2021)

Date : 13 mai 2022

Lieu : Université Grenoble Alpes, LARHRA, France

Organisation : Clarisse Coulomb


Présentation de l'intervention

Les Jeux floraux de Toulouse constituent chaque année, depuis leur fondation en 1323, un événement culturel majeur pour le rayonnement de la cité. On peut alors s’étonner que la création d’un véritable registre des Jeux floraux soit particulièrement tardif, lorsque Bernard Coderci propose ses services au Collège de l’art et science de rhétorique en mars 1550 (le dernier registre connu, peu précis sur la vie du collège, s’était tu en 1484). Coderci intègre à ce que la mémoire retiendra comme le « Livre rouge » les procès-verbaux antérieurs à 1550, très lacunaires avant 1540, puisqu’on ne dispose que des années 1513, 1519, 1535 et 1539. Le modèle d’écriture retenu, celui du registre de délibération (à l’image de celui de la ville), n’empêche certes pas dès 1519 la retranscription annuelle des poésies victorieuses, mais il fait aussi du registre des Jeux la mémoire des échanges verbaux et gestes conflictuels qui opposent chaque année mainteneurs et capitouls. Cette fonction particulière de l’écrit explique-t-elle que le collège se soit contenté de feuilles volantes jusqu’en 1550 (et qu’il en ait sauvegardé si peu) ? Une nouvelle fonction de l’écrit explique-t-elle la création du registre en 1550 ?


Plus d'informations : https://memoire.hypotheses.org/1989