Une autre histoire du monde est possible

Comment écrire une histoire à l’échelle de la planète ? Naguère nationale ou locale, l’histoire ne doit-elle pas se hisser à ce niveau pour éclairer les défis de notre monde au prisme de la longue durée de l’histoire humaine, naturelle et géologique ? Admettons, mais si toute écriture est située, alors depuis quelle position un.e historien.ne peut-il/elle envisager ce travail d’écriture ? Quelle est cette histoire autrefois aux prétentions « universelles » et qui dorénavant se veut « globale » ou « profonde » ? L’alternative réside-t-elle uniquement dans le récit inversé de l’occidentalisation du monde qui ferait du colonialisme le seul vecteur des processus de mondialisation? Quelles pistes explorer pour écrire une histoire polyphonique du monde qui assume son ancrage dans des histoires particulières et dans des corpus localisés ?

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