Saisir l’invisible : la face cachée des sociétés

Au sein des sociétés, l’accès à la reconnaissance est inégal : des individus, groupes, courants de pensée et pratiques peinent à exister tant dans les discours que dans les représentations. En les occultant, l’invisibilisation sociale, « processus dont la conséquence ultime est l’impossibilité de participer à la vie sociale(1) », contribue au maintien d’un consensus qui profite aux dominant·es. C’est par une mise à l’écart sociale, politique, économique, juridique, géographique ou encore symbolique que se produisent les divisions et la stratification des groupes humains. En conséquence, cette nouvelle journée d’étude des Jeunes Chercheur·se·s de TELEMMe s’attachera à analyser ces mécanismes au prisme des acteur·rices, des objets et des espaces invisibilisé·es.

(1) Guillaume Le Blanc, L’invisibilité sociale, Paris, PUF, 2009, p. 1.

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