Quand on associe « journal » au nom d’Hubertine Auclert, on pense d’abord à La Citoyenne, l’hebdomadaire qu’elle a fondé en 1881, fer de lance de son combat suffragiste. On sait moins que la journaliste féministe était aussi diariste. Des bribes retrouvées de son journal personnel permettent d’explorer les voies d’affranchissement qu’elle a empruntées, le lien entre vie privée et militantisme, écriture de soi et écriture journalistique.