Si les rites funéraires ont une fonction de cohésion sociale, il est des cadavres dont personne ne veut et dont le sort est en déshérence. Les morts peuvent se situer aux marges de la commu- nauté (esclaves, S.D.F.), en avoir été ex- clus par leurs actes (terroristes, cri- minels) ou leur dissidence politique ou religieuse, se trouver en position d’exil. La question de la prise en charge de leurs corps se pose donc, qu’il s’agisse des acteurs, des modalités concrètes de leur traitement et de leur degré de formalisation, des enjeux symboliques éventuels.
La seconde séance se tiendra cette fois encore (nous le regrettons) intégralement en visioconférence, le 6 mai prochain, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30.
Elle portera sur les Cadavres indésirables.