Avis de soutenance d’HDR de Stéphane Mourlane

Chers collègues,

 

J’ai le plaisir de vous informer de la soutenance de mon dossier d’habilitation à diriger des recherches le 20 juin à 13h30 à CY Cergy Paris Université -École Pratique de Service Social –

Salle Chagall – 92 rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris 75006.

Il est possible de suivre la soutenance à distance : https://univ-amu-fr.zoom.us/j/86870360437?pwd=QzAzampSMVZ5cjFuOVlwZ25Pa0Ftdz09

 

Le dossier est intitulé « Histoires d’italianité à l’étranger. Politiques, cultures et migrations au XXe siècle ».

Il se compose de trois volumes : un mémoire de recherche inédit (310 p.), une synthèse du parcours scientifique (161 p.) et un recueil de travaux (390 p.).

Le mémoire s’inscrit dans le prolongement de plus de vingt ans de recherches consacrées, depuis la thèse, à une réflexion sur l’italianité hors d’Italie. Celle-ci s’est d’abord déployée au travers l’étude des rapports franco-italiens, avec un regard particulier porté sur la question migratoire. Les modalités du rayonnement de l’Italie dans l’espace méditerranéen ont ensuite constitué un terrain d’analyse, tandis que la projection et la perception de cette italianité ont aussi été saisies dans le cadre sportif.

Le mémoire inédit propose une étude qui offre un précipité de thèmes et de problématiques muries lors de ce parcours. Il porte sur la Casa d’Italia de Marseille fondée au cours de l’entre-deux-guerres par le régime fasciste à des fins de propagande et d’encadrement des émigrés italiens. L’étude, qui s’appuie sur un vaste corpus de sources variées, italiennes et françaises, vise, à travers une approche monographique, à analyser comment cette « maison », dirigée par le consul, a été habitée d’une italianité idéologisée. Dans cette perspective, le mémoire examine d’abord les conditions de structuration du mouvement fasciste à Marseille avant de porter attention à l’architecture et à l’aménagement des locaux de la Casa d’Italia, aux organisations mobilisées qui y sont abritées, aux célébrations patriotiques et politiques qui s’y déroulent, aux actions sociales qui y sont menées ainsi qu’aux activités culturelles, éducatives et culturelles développées à destination des adultes et de la jeunesse. Le lieu connait des « mutations » dès la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’après la chute du régime fasciste. L’empreinte du fascisme conduit à s’interroger sur la dissonance de ce patrimoine qui, aujourd’hui, accueille le Consulat général d’Italie et l’Institut culturel italien.

 

Le jury est composé de

  1. Éric VIAL Professeur, CY Cergy Paris Université (Garant)
  2. Frédéric ATTAL Professeur, Université Polytechnique des Hauts de France (Rapporteur)

Mme Dominique REILL Professeure, Université de Miami, USA (Rapporteure)

  1. Fabrice JESNÉ, Maitre de conférences HDR, Université de Nantes (Rapporteur)
  2. Alessandro GIACONE Professeur associé HDR, Université de Bologne, Italie (Examinateur)

Mme Manuela MARTINI Professeure Université Lumière Lyon 2 (Examinatrice)

Mme Marie-Anne MATARD-BONUCCI Professeure Université Paris 8 (Examinatrice)

Bien cordialement.

Stéphane Mourlane