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Habiter le terroir marseillais de 1630 à 1720 : pratiques, construction et représentations d’un territoire périurbain à l’époque moderne

Florie Imbert-Pellissier

Habiter le terroir marseillais de 1630 à 1720 : pratiques, construction et représentations d’un territoire périurbain à l’époque moderne

Thèse de Doctorat en Histoire

Sous la direction de Brigitte Marin et de Jean Boutier

Mots clés : Histoire urbaine, périurbain, Habiter, Marseille, terroir

Résumé :

Au XVIIe siècle, le terroir de Marseille représente la grande majorité des 24 000 hectares de son territoire et plus du quart de sa population. Rarement étudié par les historiens, le terroir de Marseille permet pourtant d’aborder la question de l’existence de territoires périurbains et de leur identité à l’époque moderne. Afin d’aborder les particularités des modes de vie au sein du terroir c’est le concept d’habiter qui constituera le fil directeur de notre étude. La notion d’habiter interroge le rapport d’une population à son territoire grâce à l’étude de leur perception de l’espace et de leur habitat mais également grâce aux pratiques et aux représentations de ce territoire. Le terroir marseillais est d’autant plus intéressant qu’il présente des visages multiples dans son organisation. Cette diversité implique un rapport à l’urbanité et à la ruralité complexe ainsi que des usages et une perception de l’espace différents. Ce travail s’organisera en trois axes. Le premier axe permettra de déterminer qui sont les habitants du terroir et comment la croissance démographique de cet espace s’est organisée de différentes façons (Faubourgs, mitage, noyaux villageois). Le second axe interrogera les différentes pratiques de l’espace et l’usage de ses ressources. Le troisième axe se concentrera sur la notion de paysage du terroir, un paysage perçu mais également construit.