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Une histoire au présent : les historiens et Michel Foucault aujourd’hui

Atelier

Date(s) : du 30 mai 2011 9 h 00 au 1 juin 2011 18 h 00

Lieu : Salle Duby, MMSH, Aix-en-Provence

Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :


PRÉSENTATION

« A lire Foucault, on se persuade aisément que l’histoire est encore très jeune ».
Cette réflexion de Jacques Léonard, faite en 1976 dans son compte rendu de Surveiller et punir, doit être prise au sérieux. Elle vaut pour aujourd’hui. Dès lors, une histoire au présent conduit à « mettre le travail historique à l’épreuve d’une transformation des cadres conceptuels et théoriques ». Ce faisant, le passé devient un lieu de questionnement des problématisations du présent, non pas dans l’illusion que les leçons de l’histoire répondront aux interrogations du présent, encore moins dans l’idée qu’une permanence des structures permettrait d’établir un dialogue immédiat mais parce que l’histoire singularise l’actualité.
Le travail historique relève alors d’un exercice philosophique qui, en éprouvant le regard contemporain, lui donne les moyens de son propre affranchissement afin de penser autrement.


PROGRAMME

 

Damien BOQUET (Université d’Aix-Marseille I / IUF)
Président de la séance du lundi 30 mai, 9h-12h30

Pauline LABEY (EHESS)
Introduction : « Une histoire au présent ? »

Jean François BERT (EHESS)
Les raisons du malentendu. L’Histoire de la folie à l’âge classique : histoire et/ou psychologie

Thomas GOLSENNE (École des Beaux-Arts de Nice)
Foucault et l’iconologie : le malentendu

Kim Sang ONG VAN CUNG (Université de Poitiers)
La place des œuvres dans l’ontologie historique de nous-mêmes. Tragédie, philosophie et histoire de la démocratie athénienne dans Le Gouvernement de soi et des autres

Déborah COHEN (Université d’Aix-Marseille I)
Esthétique de l’existence et gouvernement des autres : la Révolution française (1789-1794) au prisme du cours de 1984

Emmanuel COCCIA (Université de Fribourg)
L’ordre du pouvoir. Foucault et la question hiérarchique

Sophie WAHNICH (EHESS)
La lutte des races comme savoir archéologique pour l’aujourd’hui

Déborah COHEN (Université d’Aix-Marseille I)
Présidente de la séance du mardi 31 mai, 9h-12h30

Sandra BOEHRINGER (Université de Strasbourg)
Des sociétés d’avant la norme, des sociétés d’avant la sexualité : étudier l’Antiquité après Foucault

Damien BOQUET (Université d’Aix-Marseille I / IUF)
L’amitié comme problème au Moyen Âge

Julien DUBOULOZ (Université d’Aix-Marseille I)
Le pouvoir de vie et de mort sur le fils : penser la paternité dans la cité à Rome

Laurence GUIGNARD (Université de Nancy II)
La pratique des discours de vérité : justice et psychiatrie au XIXe siècle

Sophie WAHNICH (EHESS)
Présidente de la séance du mardi 31 mai, 14h-18h

Philippe CHEVALLIER (BNF)
Que veut dire faire une histoire des problématisations

Olivier BOULNOIS (EPHE) ? Luca PALTRINIERI (E.N.S.-Lyon)
Destruction et analyse. Lire la philosophie médiévale après Foucault

Anne-Valérie DULAC (Université de Paris III)
Gérard Simon, l’archéologie et l’histoire de l’optique pré-moderne

Marcela IACUB (CNRS)
Du péril des fictions dans les sociétés démocratiques

Jacques CHIFFOLEAU (EHESS)
Président de la séance du mercredi 1er juin, 9h-12h30

Luca PALTRINIERI (ENS-Lyon)
L’histoire de la philosophie saisie par son dehors

Blaise DUFAL (EHESS)
Les deux corps de l’intellectuel : pratiques de l’imaginaire

Paolo NAPOLI (EHESS)
De Boulainvilliers à Kant : penser l’historicité de l’universel

Geoffroy de LAGASNERIE (Université de Paris I)
L’hypothèse libérale

Blaise DUFAL (EHESS)
Président de la séance du mercredi 1er juin, 14h-17h

Julien THERY (Université de Montpellier III)
Foucault, l’enquête, la vérité et le droit : pour l’histoire des premières formes de gouvernement centralisé en Occident

Julie CLAUSTRE (Université de Paris I)
Ecrire l’histoire des prisons médiévales avec Michel Foucault

Didier ERIBON (Université d’Amiens)
Politiques de l’histoire