Les enfants adultérins en France et en Belgique

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PRÉSENTATION

Les filiations adultérines restent marquées par le sceau de l’illégitimité, du rejet et de la souffrance malgré la loi du 3 décembre 2001 qui supprime en France les discriminations successorales pour peu que la filiation ait été établie. L’étude d’un corpus de récits autobiographiques, de romans, de films, de « scandales » véhiculés par la presse people permet de mettre en évidence le vécu traumatique d’enfants stigmatisés par cette parenté de l’ombre dans laquelle secrets de famille et dénis de paternité se disputent le premier rôle. Les données recueillies donnent un aperçu des enjeux de la reconnaissance sociale d’un lien de filiation renié ou tenu volontairement dans la plus grande discrétion. Les récits éclairent les écarts de positionnement masculin et féminin. La paternité, en effet, apparait toujours ambiguë et complexe, si ce n’est dramatique. Elle oppose de manière concurrentielle deux figures du père (le père social et le père biologique, le mari et l’amant). La maternité apparaît toujours comme « absolue », la mère ayant tout pouvoir sur la révélation des origines de l’enfant.

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PROGRAMME

Jean-Marie Zingraff, AMU-CNRS-Telemme
Présentation

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