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L’histoire dans l’espace public. Producteurs, pratiques, transmissions, Entre Atlantique et Méditerranée

Illustration Patrick Legrand, droits réservés.

Colloque

Date(s) : du 1 octobre 2015 9 h 00 au 3 octobre 2015 12 h 30

Lieu : Mucem, Marseille

Organisateur(s) / trice(s) à TELEMMe :

Groupe(s) organisateur(s) :

Projet organisateur : HISTINÉRAIRES

Partenaires :

  • Casa de Velázquez
  • CÉLAT
  • IHTP
  • IMéRA
  • IRMC
  • Mucem
  • Université de Cergy Pontoise
  • Université Laval

PRÉSENTATION

Argumentaire

Les travaux menés sur les usages publics de l’histoire et sur le rapport social au temps (historicité), comme ceux conduits sur le rôle social de l’historien, ont connu un très fort développement depuis les années 1980, en lien notamment avec l’essor des thématiques mémorielles et patrimoniales. Si ce colloque tient compte de ces travaux et de ceux de la galaxie de la Public History américaine, qui entendait s’adresser à un large public, il se propose néanmoins d’adopter une approche nonnormative des usages contemporains non-académiques de l’histoire, celle-ci étant entendue comme un récit validé visant à la compréhension de ce qui est advenu. Il s’agit d’observer et d’analyser les nouvelles façons de produire ou d’expérimenter l’histoire, de parler de l’histoire ou de la mobiliser dans l’espace public. Ces pratiques qui ne relèvent pas du champ académique sont en effet régies par d’autres contraintes et motivations que celles de la recherche. Elles se développent hors des murs de l’institution ; on peut faire l’hypothèse cependant qu’elles imprègnent la conscience historique des contemporains au point parfois de contribuer à la structurer. Dans cet esprit, il s’agit de s’intéresser non pas aux travaux historiens, mais aux différentes formes de recours à l’histoire par des acteurs sociaux, économiques ou politiques – régions, communes, partis, associations, entreprises, … – ou encore par les artistes, de même qu’aux aux modes d’appropriation du passé qui en résultent.

En étudiant ces usages, l’idée n’est pas de remettre en question leur légitimité ou de traquer les falsifications ou les anachronismes éventuels, mais bien de prendre la mesure de la diversité des modalités d’élaboration du passé et d’apprécier la fonction assignée à l’histoire dans le contexte contemporain – dans sa singularité comme dans sa diversité. Les modalités très diverses du « faire de l’histoire » que nous voulons explorer en priorité ne ressortissent donc pas explicitement à la nébuleuse des contestations très médiatisées de l’histoire dite « officielle » ou aux dénonciations récurrentes des historiens professionnels. Même si ses acteurs entendent faire entendre une « autre » histoire, il s’agit plutôt de pratiques de l’histoire « d’à côté » qui ne se préoccupent pas vraiment ni des croisades idéologiques contre l’histoire « officielle » ni des tentations corporatistes qui peuvent affleurer à l’occasion chez certains historiens professionnels. Dans cet esprit, faire commerce de l’histoire relève de logiques de séduction ou de « spectacularisation » comme de logiques économiques – dont celles du tourisme – imbriquées dans des stratégies qui peuvent être aussi, parfois en même temps, à visée mémorielle ou identitaire de reconnaissance. Cependant, si le moment présent possède bien un certain nombre de traits singuliers dont rend compte l’importance des revendications mémorielles ou la porosité croissante de la frontière tracée à grand peine en Europe et dans le monde anglo-saxon à la fin du XIX siècle et plus récemment au Maghreb, entre professionnels de l’histoire et amateurs du passé, ces écritures et ces pratiques contemporaines se déroulent néanmoins dans des conjonctures politiques et sociales nationales très différentes qui appellent une approche comparée. C’est dans cet esprit que nous avons choisi de privilégier trois espaces qui coexistent, se rencontrent, se chevauchent ou se confrontent : l’espace atlantique, l’espace européen et l’espace méditerranéen, à partir de trois grands axes de questionnement.

1° De nouveaux producteurs d’histoire ?

Le premier axe porte sur les producteurs. Moins que jamais, la parole historienne – entendue au sens d’une parole légitimée par l’institution académique – n’a le monopole ou la maîtrise du débat public sur les questions historiques, ni sur le fond ni dans l’organisation même du débat. À bien des égards, l’histoire est un scénario libre de droits. Dès lors, on assiste à une démultiplication des acteurs/médiateurs qui, à côté des historiens professionnels, contribuent à alimenter les débats sur le passé ; resterait cependant à périodiser plus finement le phénomène. Dans ce contexte, la construction sociale du passé ne relève pas seulement d’une transmission verticale, mais aussi d’une communication horizontale, d’une « contagion des idées », éventuellement cristallisée à partir des retombées de la production savante des historiens, mais aussi très largement à partir d’un cumul de références qui peuvent être littéraires, artistiques, cinématographiques, politiques et, de manière inégalement revendiquée, identitaires. Cette construction s’élabore à partir de toutes les représentations, transitant par la voie orale ou par l’écrit, proposées par tous ceux qui font peu ou prou commerce du passé. Comment apprécier ces investissements personnels ou collectifs ? Quelles sont les stratégies de ces producteurs qui revendiquent un droit à montrer et à vivre le passé en dehors des instances académiques traditionnelles ? Mieux connaître ces passionnés d’histoire  généalogistes, amateurs de reconstitutions historiques, témoins privilégiés ou descendants de périodes traumatiques, écrivains, cinéastes ou politiques, qui aspirent à « entrer en » et « dans » l’histoire comme acteurs « à part égales » de la reconstruction vivante du passé, tel est l’un des objectifs du colloque.

2° De nouvelles pratiques d’histoire ?

Le second axe porte sur les pratiques et les expériences de fabrication de l’histoire. Les multiples recours au passé que l’on peut observer en de nombreuses circonstances de la vie sociale fournissent des ressources cognitives, argumentatives, symboliques et affectives qui constituent une réserve de matériaux toujours adaptables selon les situations ou les dispositions d’esprit des sujets. On assiste ainsi à de nouveaux phénomènes d’appropriation de l’histoire par une expérimentation individuelle et collective, par une préhension du passé – sorte de forme vécue de la connaissance – encore trop peu étudiée spectacles, reenactment, histoire expérimentale et appliquée, histoire vivante, expériences ludiques – jeux vidéos –, pratiques du numérique – webdocumentaires, romans graphiques (graphic novels), docu-fictions, blogs – bandes dessinées, romans… Souvent frappées d’une sorte d’illégitimité héritée des normes académiques, ces formes d’appropriation et de reconstitution du passé n’en représentent pas moins un vecteur majeur de mise en histoire et participent à la structuration de la conscience historique des contemporains. Ne constituent-ils pas de facto une multitude de « petits récits » complémentaires, réparateurs, voire alternatifs ou contradictoires pour certains, à côté ou à la place des différentes versions des « grands récits » nationaux ? Mieux les connaître, étudier leur diffusion, la part de transaction que nécessite leur élaboration et mesurer leur prégnance est le second objectif de ce colloque.

3° De nouveaux modes de transmission de l’histoire ?

La question de la transmission et celle de la réception ou de l’appropriation forment le troisième grand axe d’interrogation du colloque. La question de la médiation, mais celle aussi de l’efficacité

des outils et dispositifs proposés dans le cadre des « politiques de la mémoire », font l’objet de recherches de plus en plus nombreuses. Avec la multiplication des musées qui se proposent explicitement de répondre à la demande sociale, on peut s’interroger sur le type de vision du passé que cette patrimonialisation suppose, et surtout sur la finalité de ces initiatives institutionnelles. D’autant plus qu’il existe désormais toutes sortes de médiatisations concurrentes, utilisant des supports très variés, qui induisent des interactions spécifiques entre producteurs et récepteurs des discours mémoriels. Ces médiatisations se révèlent particulièrement efficaces pour s’approprier un passé qui engage à redéfinir des questions d’ordre identitaire ou des projets politiques, sinon religieux. De plus, la poussée de l’individualisme et des identités de groupes associées à des stratégies éditoriales, médiatiques et numériques favorisent le sentiment que chacun peut s’exprimer sur le passé et en rendre compte publiquement. Enfin, force est de constater que ces nouvelles productions d’histoire intéressent et même fascinent les publics. Impossible par exemple de ne pas prendre en considération les succès éditoriaux ou l’attraction économique pour des mises en scènes (reconstitutions à grand spectacle, jeux vidéo) à ambition historique. D’un point de vue sociologique, ces sollicitations du passé qui affectent les sociétés contemporaines peuvent apparaître comme un moyen de se rassurer face à un monde en mutation, face à l’impression d’être menacé par des forces hostiles (l’Islam, l’Europe, la mondialisation…) destructrices d’identités « naturalisées » ou encore comme la nécessité de se (re)positionner dans des contextes politiques et sociaux conflictuels (héritages coloniaux traumatiques, révolutions dans le monde arabe, …) Le troisième grand objectif du colloque sera de progresser dans l’étude de la mesure de l’efficacité relative de ces médiations concurrentes.

 

Direction :

Maryline Crivello, TELEMME, Karima Dirèche, IRMC, Patrick Garcia, IHTP et Université Cergy Pontoise, Jocelyn Letourneau, CÉLAT.

Lieu :
MuCEM, Musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes à Marseille.
Langues :
français / anglais.

Organisateurs :
L’UMR 7303 Temp, Espaces, Langages, Europe Méridionnale-Méditerranée, Aix-Marseille,
Université, CNRS (TELEMMe) ; l’Institut d’histoire du temps présent, UPR 301 du CNRS
(IHTP) ; l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, USR 3077, ministère des Affaires
étrangères et européennes, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et CNRS (IRMC) et le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions à l’Université Laval (CÉLAT).
Ce colloque est organisé en lien avec les travaux de l’axe 4.1. Figures du temps, projections de l’avenir de l’UMR TELEMMe et du programme ANR Histinéraires La fabrique de l’histoire telle qu’elle se raconte. Il bénéficie d’ores et déjà de partenariats avec le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), le centre de recherche Civilisations et Identités Culturelles Comparées de l’Université de Cergy-Pontoise (CICC) et l’Ina-Méditerranée. D’autres collaborations sont en cours avec l’IMéRA, le LabexMed et la Casa de Velasquez.

Comité de pilotage :

  • Denis Chevallier, MuCEM
  • Maryline Crivello, TELEMME
  • Christian Delage, IHTP
  • Karima Dirèche, IRMC
  • Patrick Garcia, IHTP et Universtié de Cergy Pontoise
  • Jocelyn Létourneau, CÉLAT
  • Pierre Sintes, TELEMME

Comité d’organisation :

  • Vincent Auzas, IHTP
  • Marie-Françoise Attard, TELEMME
  • Christian Delacroix, IHTP
  • Lydie Delahaye, IHTP
  • Aude Fanlo, MuCEM
  • Nicolas Moralès, IMéRA-TELEMME
  • Agnès Rabion, TELEMME
  • Candice Raymond, IREMAM

Comité scientifique :

  • Bendana Kmar, Université de la Manouba
  • Jean-Luc Bonniol, Centre Nobert Elias
  • Natalie Zemon Davis, University of Toronto
  • François Dosse, IHTP
  • Daniel Fabre, LAHIC
  • Jesús Izquierdo Martín, Universidad Autónoma de Madrid
  • Philippe Joutard, EHESS
  • Hadibi Mohand-Akli, Université de Tizi-Ouzou
  • Sune Haugbolle, Københavns Universitet
  • Anne Hertzog, Université de Cergy-Pontoise
  • Kevin Kee, Brock University
  • Françoise Lantheaume, Université Lumière Lyon 2
  • Emmanuel Laurentin, France-Culture
  • Jean-Clément Martin, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
  • Nicole Neatby, St. Mary’s University
  • Pascal Ory, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
  • Ourania Polycandrioti, National Hellenic Research Foundation
  • Henry Rousso, IHTP
  • Laurier Turgeon, CÉLAT


PROGRAMME

Jeudi 1er octobre 2015

9 h : Allocutions d’ouverture

L’histoire dans l’espace public : regards croisés

Président : Jesus Izquierdo Martin, Université autonome de Madrid

Discutant : Jean-Clément Martin, Université Paris I Panthéon Sorbonne

Nicole Neatby, St Mary’s University
La Public history dans le monde anglo-saxon

Maryline Crivello, UMR TELEMME, AMU-CNRS
L’histoire sensible. Autour des reconstitutions historiques

Patrick Garcia, CICC Université Cergy Pontoise, IHTP (CNRS)
Clio à hue et à dia : l’histoire comme politique symbolique

Karima Dirèche, IRMC Tunis
Écritures concurrentes de l’histoire au Maghreb

Débat Débat

 

Jeudi 1er octobre 2015

14 h

Table ronde :
« Ce que la fiction fait à l’histoire »

Président : François Dosse, IHTP (CNRS)

Roberta Agnese, Univesrité Paris Est Créteil
Ce que la photographie fait à l’histoire

Agnès Delage, Aix Marseille Université
Plus vrai que l’Histoire. Dispositifs et enjeux des régimes de véridicité historique sur la scène du roman contemporain actuel

Alexandre Lhaâ, UMR TELEMME, AMU – CNRS
Les mises en scène contemporaines du passé de la rive Sud de la Méditerranée à l’opéra : entre relectures polémiques et réappropriations

Débat

Table ronde :
Dessiner l’histoire

Président : Thierry Fabre, MUCEM

Adrien Genoudet,Université Paris 8, IHTP (CNRS)
Dessiner le « passé » pour le raconter : essai d’une généalogie visuelle dans la bande dessinée d’histoire

Sébastien Llaurens, UMR TELEMME, AMU – CNRS
Bande dessinée et histoire: la permanence du recours au récit

Jean-Yves Le Naour, Jérôme Blachon, Archives départementales
Archivistes, historiens, artistes, même dynamique pour vulgariser la Grande Guerre

Débat

Soirée 19h – 20h45

L’histoire comme terrain de jeu (1). Dessiner les mémoires en Méditerranée

Président : Pascal Ory, Centre d’histoire sociale du Xxème siècle, Université Paris I Panthéon Sorbonne

Avec : Jacques Ferrandez, Nawel Louerrad, Thomas Azuelos, David Prudhomme

 

Vendredi 2 octobre 2015

9h

Brigitte Marin, LabexMed
Ouverture


Mises en scène de l’histoire (1). Théâtre

Président : Christian Delacroix, IHTP (CNRS)

 

Guillaume Mazeau, IHRF, Université Paris I Panthéon Sorbonne et Marion Boudier
A propos de la pièce de Joël Pommerat « Ça ira (1) Fin de Louis »

Jean-Luc Bonniol, EHESS
Scénographier l’horreur coloniale. Retour sur des polémiques récentes (Exhibit B, Memorial ACTe)

Débat

Table ronde
Mises en scène de l’histoire (2) Muséographie

Présidente : Brigitte Marin, LabexMed

Discutante : Myriame Morel, MUCEM

Christian Delage, Université Paris 8, IHTP (CNRS)
Une expérience muséographique

Sylvain Antichan, Sarah Gensburger et Jeanne Teboul, Labex Les Passés dans le Présent
Regarder l’histoire et voir le familier. Les appropriations sociales des expositions du centenaire de la Grande Guerre

Julien Tassel et Hécate Vergopoulos
Le commerce touristique de l’histoire : Ce que les visites guidées font de et avec l’histoire

Débat

14h

Table ronde
Commerces avec l’histoire

Présidente : Ourania Polycandrioti, NHRF Athènes

Discutante : Anne Hertzog, Université Cergy-Pontoise

Pierre Sintès, UMR TELEMME, AMU CNRS et Cyril Isnart, IDEMEC, AMU-CNRS
Juifs et Catholiques de Rhodes: Récits du passé et contraintes du présent

Van Troi Tran, Université de Laval
Du récit à la valeur : histoires globales de Coca-Cola

Marcela Neagu, Université de Laval
Du communisme faisons commerce ! Commercialisation de vestiges soviétiques aux frontières de la Méditerranée

Anne-Marie Granet-Abisset, LARHRA, Université de Grenoble 2
Incarner la Nationale 7. De la construction d’une histoire des Trente Glorieuses de la voiture à sa patrimonialisation (1950 – 2015)

Débat

 

Table ronde
Web et histoire

Présidente : Frédérique Langue, IHTP (CNRS)

Sophie Gebeil, UMR TELEMME, AMU – CNRS
Quand la toile se mêle de l’histoire : trois webdocumentaires mémoriels autour du 17 octobre 1961

Rémy Besson, Université de Montréal et Sébastien Poublanc, Université de ToulouseJean-Jaurès
Référencer les productions en ligne sur le passé : Euchronie un projet collectif

Frédéric Clavert, Université de Lausanne
#ww1. Comment parle-t-on de la Grande Guerre sur Twitter ?

Vincent Auzas et Bertrand Müller, IHTP (CNRS)
À la recherche de l’ordinaire de l’historien : Histinéraires

Débat

Soirée 19h – 20h45


L’histoire comme terrain de jeu (2). Jeux vidéo, une expérience ludique de l’histoire

Président : Emmanuel Laurentin, France Culture

Avec Jean-Clément Martin, Université Paris I Panthéon Sorbonne ; Jean-Christophe Boulle, Ubisoft ; Cédric Parizot, IREMAM (AMU – CNRS)et Douglas Edric Stanley

Samedi 3 octobre 2015

9 h

Denis Chevallier, MUCEM
Ouverture

Table ronde
Jeux d’acteurs et conflits d’histoire en Méditerranée

Présidence : Sune Haugbolle, Roskilde University

Discutante : Karima Dirèche, IRMC

Isabelle Renaudet, UMR TELEMME, AMU-CNRS
Des cimetières en Espagne : la place des morts dans les usages publics de l’histoire

Athanasios Vasileiou, Aix Marseille Université
Les limites de l’irreprésentable d’après les œuvres cinématographiques d’Atom Egoyan, de Theo Angelopoulos et d’Hans-Jürgen Syberberg

Kinda Chaib, IREMAM, MUCEM
Uages et appropriations de l’histoire dans le Liban sud contemporain : le cas de séries télévisées d’Al-Manâr

Kmar Bendana, Université de La Manouba
Le passé et l’histoire : fils et trames en mouvement, Tunisie, 2015

Michèle Baussant et Milena Aïach-Kartowski,
L’histoire des communautés juives mizrahi/orientales en Israël : du silence à la patrimonialisation

Jacques Alexandropoulos, Université Toulouse Jean-Jaurès
Hannibal, un héros national en porte-à-faux?

11 h 30 – 12 h 30

Jocelyn Létourneau, Université de Laval et Philippe Joutard, EHESS
Lectures croisées du colloque